" Depuis plusieurs mois, toutes les semaines, des dizaines et parfois des centaines de gersoises et gersois demandent plus de justice sociale, plus de justice fiscale. A cette crise sociale et institutionnelle, M. Macron a choisi de répondre par des mesures exclusivement financées par le budget de l’État, par nos impôts. Il a également proposé l’organisation d’un Grand Débat national.
Celui-ci se déroule à l'initiative des maires ou des élu·e·s locaux, d’associations, de citoyens et citoyennes. Le Parti communiste propose de l'organiser également dans les entreprises. En effet, de nombreux Français se sont déjà largement exprimés, à travers des réunions publiques et les cahiers de doléances mis à disposition dans tout le pays.
Parmi les sujets les plus souvent évoqués, le faible niveau des salaires et, plus généralement, la question du pouvoir d’achat reviennent sans surprise en force. Parallèlement, le versement du CICE aux entreprises, sans aucune condition, est lui aussi largement discuté par nos concitoyens.
Comme ces thèmes sont au cœur du débat national, les salarié·e·s doivent pouvoir en débattre au sein même de leur lieu de travail.
A ce titre, le Parti communiste demande au Président de la République qu’il invite les chefs d’entreprise à organiser le Grand Débat national avec les salarié·e·s.
Cela serait l’occasion pour ces salarié·e·s, avec leurs organisations syndicales, avec la direction, d’échanger sur les conditions de travail, les salaires, la démocratie dans l’entreprise, les aides publiques versées et leur utilisation, le rôle des banques. Le même débat pourrait avoir lieu dans nos services publics et avec les agents des différentes fonctions publiques.
Je suis naturellement disponible pour évoquer avec Madame la Préfète du Gers cette proposition.
Eric Cadoré, Secrétaire Départemental du Parti communiste du Gers