Au cours des 50 dernières années, la science et le progrès technologique ont énormément œuvré au service de la médecine. Tout porte à croire que cela sera à nouveau le cas durant les 50 prochaines années. C'est pourquoi Assur Mutuelle a réalisé une enquête du 24/09/2018 au 05/10/2018 auprès de 1395 français (https://assur-mutuelle.fr/espace-presse) afin de connaître leur opinion au sujet de la santé du futur.
Tous immortels ?
L'espérance de vie ayant considérablement augmenté au cours du dernier siècle, la question de l'immortalité commence à se poser de plus en plus. Mais, à ce jour, seulement 15% des personnes interrogées estiment que l'être humain sera un jour immortel. Et si jamais cela devait tout de même se produire, ils sont 93% à penser que notre planète serait incapable de tolérer la présence d'une génération d'immortels.
Pour autant, nombreux sont les Français à être d'avis que la science va fortement influencer la santé de l'Homme. Les chiffres sont clairs, 60% estiment ainsi qu'à l'avenir, l'ADN de l'humain sera potentiellement modifiable. La moitié environ (32%) pense même que l'ADN du fœtus sera lui aussi modifiable.
Si peu de français songent à la possibilité de devenir immortels, ils sont pourtant plus de la moitié (56%) à penser que des pilules effaçant toute trace de vieillesse verront le jour à l'avenir.
Des traitements révolutionnaires
Les Français croient-ils que les plus graves maladies actuelles, comme le sida ou le cancer, cesseront-elles d'exister ? Manifestement, ce pourrait être envisageable puisqu'une écrasante majorité (88%) pense qu'un vaccin préventif contre le VIH ou le cancer existera !
Il se pourrait cependant que des traitements révolutionnaires comme ceux-là ne soient pas accessibles à tous. L'assurance d'une bonne santé serait-elle élitiste ? A en croire les chiffres, la réponse est oui puisque 56 % des personnes questionnées estiment d'ailleurs que toutes les catégories sociales n'y iront pas accès.
Le progrès pourrait aussi avoir des conséquences négatives sur la santé. Ainsi, 85% pensent qu'un virus mortel pourrait voir le jour. Les technologies pourraient d'ailleurs être au cœur d'une « cyber guerre » d'après 58% du panel.
À quoi ressemblerons-nous ?
Plus de la moitié (56%) des personnes interrogées pensent qu'à l'avenir, l'aspect physique de l'être humain pourrait évoluer et ne plus être semblable à ce qu'il est aujourd'hui.
Par ailleurs, nombreux sont ceux qui estiment que des miracles pourront être réalisés par la médecine : 79% jugent réalisable l'acte de remplacer tous les organes de notre corps par des prothèses dans le futur. L'organe le plus méconnu de la science, le cerveau, est un sujet à davantage de débat. Ils ne sont là que 34% à penser qu'une prothèse du cerveau pourrait voir le jour.
Il ne fait en tout cas nul doute pour les Français que la médecine nous aidera à bien mieux vivre : 75% croient au fait de pouvoir bénéficier de traitements qui décupleraient nos facultés mentales et/ou physiques.
Ils sont étonnamment nombreux (69%) à penser qu'un jour, docteurs et chirurgiens seront remplacés par des robots.
Les maladies du futur/ Le top 10 des maladies du futur
Enfin, cette enquête a permis de récolter l'avis des français sur le top 10 des maladies potentielles du futur. 68% songent en premier lieu à la pestipollucondrie, une allergie totale à la pollution et aux pesticides. Dans un autre genre, 6 français sur 10 pensent que l'être humain sera victime d'un phénomène de dissociation entre la réalité et le virtuel.
Puisque nous vivrons de plus en plus longtemps, 51% songent à une dépression liée à la longévité. Pour en revenir aux technologies, 48% pensent que nous pourrions être victimes d'overweb, un burn out dû à une utilisation trop intense des écrans et d'internet.
Les autres maladies sont elles aussi liées au progrès technologique : 43% mettent en avant le phénomène « overphone », dû à l'utilisation trop intense du téléphone. 36% songent à la phobie des robots (robotphobie), 27% à un virus lié à la réalité virtuelle, 24% à la domophobie, 23% à des cyber virus, et 21% à une dépression liée à l'hyperconnaissance.
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