Sam'Africa, la culture africaine au coeur de la ville

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Depuis vingt ans déjà, Samatan bat aux rythmes de l’Afrique à travers son festival Sam’Africa. Il aura lieu cette année du jeudi 30 août au dimanche 2 septembre.

Ces quatre journées de festivité permettent d’aborder l’évolution des cultures de ce continent sous différents angles.

Le marché africain, fort d’une quarantaine d’exposants, proposera un large panel d’artistes : sculpteur du Burkina Faso, de Guinée, maître forgeron, bijoutier et batikier du Niger, calebassier, marionnettiste, couturier du Sénégal…

Le public pourra découvrir l’art ancestral de ces artisans à travers des démonstrations, participer à des ateliers au « village de la création », ou s’initier aux danses et sculptures métalliques (adultes) et aux percussions (enfants). Ici, tout est pensé comme un espace culturel d’éveil et de partage.

Il y aura bien entendu de la musique, beaucoup de musique, avec pas moins de sept concerts assurés par  des formations venues de tous horizons : afro fusion festive, afro pop du Cameroun, groove afro du Kongo, reggae, créole haïtien, afro bas band et salsa du Bénin. Des airs traditionnels, mais aussi des rythmes beaucoup plus récents,  comme le highlife ghanéen ou l’afrobeat nigérien, s’élèveront alors dans la fraîcheur de la nuit.

Multiculturel, le festival mise également sur des rencontres permettant d’aborder une thématique différente à chaque édition. Cette année, c’est la femme africaine qui sera au centre des débats, avec une approche « Réseaulument Égalité ».

Marraine de cette édition, Wubayehu Kedebe, Éthiopienne, expliquera son combat face aux dangers de l’acculturation par l’appauvrissement de sa langue, l’amharique, au profit de termes américains trop véhiculés par les médias. Elle interviendra à la suite de la projection du film « Correspondances » le jeudi à 19h30 au cinéma de Samatan, puis à 17h30 le samedi lors d’une conférence aux côtés de Joseph Alemu, expert judiciaire en langue amharique à la cour d’Appel de Toulouse.

Médiathèque, office du tourisme et salle des fêtes accueilleront des expositions pour compléter ce tableau, et l’on pourra se régaler avec des saveurs venues d’Afrique qui embaumeront les rues de la ville.

Grâce à l’engagement des bénévoles de l’ADAMA 32 (Association pour le développement des arts et de la musique africains), le festival reste entièrement gratuit. Seuls les stages de danse et percussions sont payants.

Renseignements sur le site https://www.sam-africa.com/

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