Cinéma de l'Astarac

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le programme des jours à venir

MERCREDI 15 AOÛT , le cinéma ferme ces portes pour ce jour férié !

VENDREDI 17 AOÛT A 20H30 "HOTEL TRANSYLVANIE 3: DES VACANCES MORTELLES" 
Le réalisateur Genndy Tartakovsky rempile pour la troisième fois sur la saga animée Hôtel Transylvanie. Dracula a besoin de vacances et sa fille lui réserve une croisière en famille dans des lieux branchés pour les monstres qu’ils sont : le triangle des Bermudes et Atlantis, cité engloutie, sont forcément des destinations de rêve pour ces hybrides dont la seule monstruosité réside dans leur différence physique d’avec les humains. C’est d’ailleurs sur une humaine, la capitaine du bateau Ericka que Drac va flasher… 
Après avoir étudier le rôle de père dans le premier, de grand-père dans le deuxième, Genndy Tartakovsky aborde le thème de la reconquête amoureuse après une longue période et comment cela est perçu dans une famille déjà construite (thème toujours abordé également celui sur le droit à la différence.) 
Les vannes fusent, tout autant que les situations cocasses. Le bateau s’emplit de créatures, plus nombreuses que jamais et prétextes aux gags.
Alors embarquez en toute sérénité, le rire sera au rendez-vous !

SAMEDI 18 AOÛT A 20H30 Une comédie familiale déjantée, courte et enlevée, "ROULEZ JEUNESSE" où Eric Judor excelle.
« Que fait un gentil dépanneur automobile quand sa rencontre d’une nuit le laisse, au petit matin, avec trois enfants sur les bras ? Il dépanne… Et s’attache à cette fratrie turbulente. Le film débute comme une comédie « adulescente », avec un célibataire, employé dans le garage de maman, qui vivrait un remake inversé de Trois Hommes et un couffin, de Coline Serreau, à savoir « un mec et trois bambins ». Le film vire, peu à peu, à la chronique sociale gracieuse et chaleureuse. » Télérama
Le premier long métrage de Julien Guetta (coscénariste du récent Joueurs, de Marie Monge dévoile un Éric Judor particulièrement émouvant en père de substitution. Au fur et à mesure que le protagoniste évolue sous nos yeux, le film pénètre à son tour un terrain cinématographique de plus en plus social et poignant, le projet change d’ampleur en traitant les motifs de la famille et de la filiation de manière bien plus directe que prévu. Au sein de cet équilibre miraculeusement trouvé entre rire et larmes, Éric Judor excelle et surprend.
 

 
MARDI 21 AOÛT A 10H30 « CONTES SUR MOI » est un programme de cinq courts métrages d’animation à découvrir dès 4 ans
Les 5 histoires sont sans paroles et avec une technique d’animation différente pour chaque courts (éléments découpés, dessin-animée, animation numérique, marionnettes animées et stop-motion). La durée totale du programme est de 40mn.
Le thème commun réunissant ces courts venants de différents pays est le suivant : Compter sur l’autre quelle que soit la situation, quels que soient les événements. 
Ghirafa
Dans un zoo, un petit âne fatigué de porter les enfants, tombe sous le charme de la girafe.
Quand l’orage gronde, il décide de voler au secours de l’animal au long cou.
La petite fille et le renard
L’hiver est froid et la nourriture se fait rare. Afin d’assurer la survie de sa famille, une fillette traque un renard qui s’attaque à leur bétail. Un jour, c’est le face à face entre le renard et la fillette !
Eskimal
Eskimal et Morsa, inséparables, sont chargés de protéger le grand glacier.
Lorsqu’ils sont confrontés à une catastrophe imminente provoquée par le monde industriel, leur courage est mis à l’épreuve !
Black or white
Dans le monde sans couleur d’un petit zèbre, un papillon multicolore fait une apparition soudaine. Ébloui, le poulain zèbre suit le chemin en kaléidoscope du papillon à la découverte d’un monde plus rayonnant.
Polychrome
Polychrome est un court métrage musical réalisé en stop motion !
Séance à l'initiative du centre de loisir de Mirande.

MARDI 21 AOÛT A 18H00 « L'ÉCOLE EST FINIE » s'inspire du livre Chronique d'une prof qui en saigne de Princesse Soso sorti en 2010, ou une professeure d’anglais racontait ses aventures éprouvantes dans un collège rural de ZEP. Anne Depetrini (près de dix ans après « Il reste du jambon », comédie inter-communautaire au succès certain) revient à la réalisation avec cette romance fleur bleue, portée par une sensibilité féminine et fantaisiste. « L’école est finie » est une comédie TGV entre Paname et la Province du Nord, foire aux clichés et aux stéréotypes heureux, qui s’inscrit dans la lignée des contes modernes que l’on aimerait raconter à nos enfants, tant les personnages sont généreux et hors de toute malveillance. Bérengère Krief (Adopte un veuf, la franchise des Joséphine), y est très à son aise en prof hype des beaux quartiers parisiens qui est mutée en pleine campagne et se retrouve à des kilomètres de son univers entre des collègues démotivés et des élèves plus que dissipés. Cette première année d’enseignement va lui réserver bien des surprises….  

MARDI 21 AOÛT A 20H30 « THE GUILTY » quand le spectateur devient auditeur .
"The Guilty" est un huis clos et exercice de style à la « Phone Game », « Locke » et « Buried » : un homme, un téléphone, un suspense autour d'une femme à sauver. Une enquête en huis clos, où tout se jouera hors champ. 80 minutes tendues, trépidantes.
Ce qui a inspiré le réalisateur danois Gustav Möller pour son premier long métrage, c'est l'écoute d'un podcast de journalisme d'investigation, Serial, diffusé en épisodes hebdomadaires, à la manière d'un feuilleton radiophonique. Notamment un appel au 112 d’une femme kidnappée. Assise dans une voiture à côté de son ravisseur, elle devait parler en langage codé. 
"J’ai compris que chaque personne écoutant cet enregistrement verrait des images différentes : une femme différente, un kidnappeur différent, etc… C’est là que je me suis dit : et si on utilisait cette idée d’images mentales dans un film ? Au cinéma, on peut créer tout un univers à l’intérieur d’une seule pièce. Avec The Guilty, j’espère avoir réalisé un thriller haletant, qui offre à chaque spectateur une expérience qui lui est propre". Gustav Möller
Pari tenue, ce premier long métrage fait un tabac dans les festivals (Sundance, Rotterdam et Beaune) où il a été présenté, glanant plusieurs prix mérités.
Il s’agit donc d’un huis clos dans deux pièces d’un commissariat, avec une caméra qui filme presque exclusivement un acteur cerné en plan fixe. C’est un polar à suspense d’une redoutable efficacité, tout autant qu’une œuvre fascinante dans son dispositif avec notamment un travail sur le son remarquable. 

 

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