Ce mardi 20 mars, à partir de 19h00, Grégory Bobbato avait convié, dans la salle des mariages de la commune lisloise, les personnes susceptibles d’être intéressées pour parler du parti L.R., des enjeux à venir et des sujets qui touchent le quotidien des Français.
En tout pour le Gers, ce sont dix réunions qui ont été programmées, L’Isle-Jourdain étant la seconde, après Plaisance.
C’est une petite vingtaine de personnes, dont notamment Barbara Neto, déléguée de circonscription et Bastien Porta, responsable des Jeunes Républicains gersois, qui se trouvaient dans la salle des mariages pour écouter et ensuite échanger avec le président gersois, assisté du secrétaire départemental Pierre Tabarin, de la chargée de missions, Rose-Marie Miotti et de la trésorière, Annie Topiac.
Grégory Bobbato a dit qu’il fallait se serrer les coudes, exister, savoir communiquer, et se méfier des autres partis, tout en sachant qu’il y avait des mairies que L.R. pouvaient remporter à savoir Fleurance et L’Isle-Jourdain (ne pas louper la marche car "En marche" ne la loupera pas). Il faut se positionner au niveau de l’euro et tendre la main aux autres. Si au niveau national tout a été perdu sur de l’imperdable, au niveau départemental on cherche la voix. Je suis la voix des militants, a-t-il ajouté, et on est entre "En Marche" et le "F.N.".
Pierre Tabarin a déclaré que l’objectif de Macron était de casser la droite et qu’il fallait résister. Pour les européennes le Président de la République souhaite une base nationale. Macron veut limiter le droit d’amendement, il ne faut pas se laisser faire et être présent. Il y a maintenant cinq forces en présence : l’extrême gauche, la gauche, "en Marche", "L.R". et le "F.N.". Il a ajouté que plus on sera forts, plus on sera organisés, plus on sera unis, plus on aura de chances de gagner. Des implications dans les européennes et dans les municipales sont primordiales.
Grégory Bobbato a repris la parole pour dire qu’il fallait tendre la main, mais pas la joue et surtout ne pas perdre le contact avec les sympathisants, en montant des structures sur les cantons et les agglomérations. Il a indiqué que les réunions ce n’était pas pour faire les sujets des médias mais pour rassembler large.
Diverses questions ou remarques ont été avancées, notamment par Serge Cettolo qui a demandé s’il n’y avait pas un problème de courant, car les militants vont vers les gens mais les autres, y compris des élus, ne semblent pas venir vers L.R., ce à quoi, le président a répondu qu’il ne fallait pas rester sur les blocages passés. Certains ne sont effectivement plus Républicains (L.R.) mais il faut leur tendre la main tout en sachant qu’eux doivent tendre aussi leur main. Il faut des adhésions, le plus possible et s’organiser pour les européennes. L.R. est un parti ouvert et un parti politique. On peut récupérer des gens partis au F.N., mais pas des gens partis chez Macron. Il y aura de prochaines élections chez L.R. en octobre, et il ne faut pas que les velléités d’avant viennent à nouveau perturber l’ordre des choses. Pour L’Isle-Jourdain, cette fois, ce doit être la bonne. Pendant des années on a laissé faire le temps, il ne le faut plus. Une nouvelle génération doit émerger avec l’expérience des anciens, tout en passant sur les querelles de personnes. Il faut parler avec sincérité. Ensuite Pierre Fédon a fait remarquer que c’est en allant sur le terrain que l’on s’est imposé et ce, avec brio, aux départementales. Il faut continuer en s’engageant dans les associations.
Grégory Bobbato a repris la parole pour annoncer que des pistes claires allaient être proposées par le parti, en entretenant les sympathisants et en en faisant venir d’autres pour avoir des gens motivés.
Pierre Tabarin a estimé qu’il ne fallait pas se décourager malgré des problèmes pouvant mécontenter des gens et ne pas être pessimistes. En effet quand on va, en 2020, aborder les municipales, ce seront des élections de mi-mandat qui sont toujours défavorables au pouvoir en place. Au niveau national il ne faut pas dramatiser les situations. Les gens de l’équipe de Laurent Wauquiez sont des jeunes et donc peuvent paraître des inconnus, mais on leur doit le soutien.
Sur une question de Joseph-Paul Labadie au sujet des européennes, il a été répondu que Macron avait souhaité recentraliser, car il avait du mal à trouver des gens dans chaque région et qu’il voulait une liste allant de "Cohn-Bendit à Juppé", tout en faisant croire que les autres listes n’étaient pas européennes, ce qui n’est pas du tout le cas pour L.R. Il va donc falloir se battre contre les Souverainistes et les Macroniens.
Barbara Neto a déclaré que sur les européennes ce serait dur de peser mais que pour les municipales et les départementales L.R. avait un rôle à jouer. Elle a confirmé que, ce qui avait payé, c’était de travailler avec le terrain et qu’il faut donc que les militants en parlent autour d’eux, avec le bureau gersois qui sera là en soutien.
Grégory Bobbato a conclu en disant qu’il fallait entretenir la flamme, tout en continuant à tendre la main.
Un jeune homme a alors souhaité prendre la parole, à savoir Gabin Ducauze, fils d’une famille lisloise bien connue, qui a déclaré être fier d’être parmi cette assemblée et vouloir s’investir, ce à quoi le président a dit que cela faisait plaisir de voir des jeunes rejoindre le parti L.R.
A l’issue de ces échanges l’assistance a été conviée à partager le verre de l’amitié et ses toasts.