Le mot de Gilles : Bertrand Delanoë rejoint la CFDT

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Une organisation qui « accompagne le mouvement »

La politique a sa logique 

Après avoir soutenu Emmanuel Macron contre le candidat de son parti, il se tourne vers une organisation qui « accompagne le mouvement ».

Je note que :

– à mesure que les employeurs acceptent de moins en moins d’accorder d’attention aux revendications des salariés, la CGT et FO, par exemple, obtiennent de moins en moins satisfaction ;

– à mesure qu’elles obtiennent de moins en moins satisfaction, elles reculent dans les élections professionnelles au profit de la CFDT, dont les demandes plus proche des désirs des employeurs réussissent mieux ;

– mais dans le même temps où la CFDT domine de plus en plus le monde syndical, les salariés ont une opinion de plus en plus négative du syndicalisme, et y placent de moins en moins d’espoir d’y voir une solution à leurs problèmes.

Mais le syndicalisme n’est pas la politique, et sa décentralisation est très grande. D’une entreprise à l’autre, des organismes liés à une confédération peuvent avoir un positionnement sur le terrain parfaitement inverse.

Cependant le jugement général porté par les salariés est intéressant et instructif.

C’est cependant à la ligne confédérale qu’a adhéré à grand bruit celui qui avait été pressenti par les éditorialistes comme premier ministre de Macron

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