La politique a sa logique
Après avoir soutenu Emmanuel Macron contre le candidat de son parti, il se tourne vers une organisation qui « accompagne le mouvement ».
Je note que :
– à mesure que les employeurs acceptent de moins en moins d’accorder d’attention aux revendications des salariés, la CGT et FO, par exemple, obtiennent de moins en moins satisfaction ;
– à mesure qu’elles obtiennent de moins en moins satisfaction, elles reculent dans les élections professionnelles au profit de la CFDT, dont les demandes plus proche des désirs des employeurs réussissent mieux ;
– mais dans le même temps où la CFDT domine de plus en plus le monde syndical, les salariés ont une opinion de plus en plus négative du syndicalisme, et y placent de moins en moins d’espoir d’y voir une solution à leurs problèmes.
Mais le syndicalisme n’est pas la politique, et sa décentralisation est très grande. D’une entreprise à l’autre, des organismes liés à une confédération peuvent avoir un positionnement sur le terrain parfaitement inverse.
Cependant le jugement général porté par les salariés est intéressant et instructif.
C’est cependant à la ligne confédérale qu’a adhéré à grand bruit celui qui avait été pressenti par les éditorialistes comme premier ministre de Macron