Suite de la Terranova (8/ 02 /2018)
Les mouvements tectoniques profonds mettent plus d’un seul tremblement de terre pour se matérialiser tout à fait.
Le basculement des couches supérieures de la société, « gagnantes de la globalisation », de la gauche-Terranova vers la droite néo-giscardienne est un mouvement profond, durable, solide.
Ses conséquences politiques ne se sont pas terminées avec la constitution du gouvernement Macron–Philippe, comportant quelques ministres transfuges du Parti socialiste.
Rachid Temal successeur officiel par intérim de Jean-Christophe Cambadelis a exposé, notamment sur sa page Facebook, avec régularité, que Jean-Yves le Drian ne pouvait pas être membre du gouvernement Macron-Philippe et membre du Parti socialiste.
Mais tout cela est oublié !
Olivier Faure, grand favori du Mainstream-média pour le poste de Premier secrétaire au prochain congrès, demande à Jean-Yves le Drian de « choisir », ce faisant, il le réintègre donc pleinement au Parti socialiste.
Il ajoute que s’il est élu les « compteurs seront remis à zéro au congrès ».
Cela signifie donc que tous les macronistes ont leur place dans le Parti socialiste et que celui-ci ne choisira pas principiellement entre une position de centre-gauche et une position néo-giscardienne, de droite, mais fera le moment voulu les adaptations tactiques nécessaires à ses intérêts, et à ceux de ses barons.
Retour à la SFIO, tête basse.
Je doute que cela puisse se faire sans nouvelle rupture dans ce parti, dont le score de 2,25 % aux législatives partielles de Belfort dit à quel point, si les candidats pour en prendre la tête sont maintenus par les médias dans l’idée de vivre la grande aventure, à quel point ce parti a un avenir qui pourrait se situer essentiellement derrière lui.