Le « Groupe socialiste » au Sénat – vous savez, celui qui refuse absolument de dire qu'il est dans l'opposition – doit se choisir une nouvelle présidence.
Parmi les candidats Laurence Rossignol, qui était, jusqu'au départ de celui-ci du Parti socialiste, proche de Manuel Valls, j'ai bien dit Manuel Valls.
Mais dans ce monde merveilleux des sénateurs « Socialistes », je vous laisse lire ce qu'une feuille confidentielle – très bien informée – raconte du débat :
« Certains sénateurs socialistes considéreraient que Mme Laurence Rossignol est proche des anciens frondeurs, alors que le centre de gravité du groupe pencherait en faveur d'une option social-démocrate. Cependant, alors que les autres candidats incarnent globalement une ligne plus social-démocrate, le nombre de candidatures pourrait favoriser la sénatrice de l'Oise, qui, en septembre dernier, avait bénéficié de voix d'élus n'étant pas forcément en accord avec son positionnement politique, mais qui voulaient signifier à M. Didier Guillaume les réserves que leur inspirait sa ligne de soutien au président de la République et au gouvernement. »
Je me dispense de tout commentaire politique.
On se croirait vraiment en face des vieux madrés que montre la série « Baron noir »…