Ce vendredi 29 septembre à 9 h 30 le ton est donné par le président du Conseil Départemental qui annonce non pas de sa tribune mais au cœur de l’hémycicle avec un micro serre-tête que cette session est diffusée en direct sur Facebook. Voilà le modernisme de la communication enclenché par Philippe Martin avec ce premier pas qui va en amener bien d’autres au cours de son discours.
Sur le d’un thème d’un projet « Réinventer » il va donc dérouler toute une série d’initiatives dont le but sera « de réinventer notre collectivité départementale en se posant la question de son avenir, un projet majeur sachant que nous ne partons pas d’une page blanche ».
Parmi les principales nouveautés à noter « des comptes rendus de mandat devant des conventions de citoyens plusieurs fois par an », « la création d’une véritable Direction de la communication et de l’information numérique », la mise en place d’un budget participatif de 1 million d’euros « pour nos investissements avec une consultation des gersois dont une fraction de ce budget sera réservé au Conseil Départemental des Jeunes », création d’un fonds de dotation « Gers demain » pour mobiliser des financements privés pris en charge par Michel Doligé, ancien président de la CCI, création d’une marque départementale « So Gers » dont l’animation en coordination avec le CDTL du Gers sera confiée à André Daguin, favoriser l’émergence de « tiers lieux » comme par exemple un Fab Lab départemental « en étroite concertation avec la ville d’Auch, son agglomération et la Région ».
Des initiatives nouvelles au niveau institutionnel
La première annonce choc est de confier à un membre de l’opposition le poste de président de la Commission des finances du Conseil Départemental. « Il n’est nullement question dans mon esprit de faire disparaître ce clivage entre majorité et opposition », précise Philippe Martin.
« Dans le même esprit, poursuit-il, s’agissant du programme Gers 2030 à destination des EPCI et des communes rurales je souhaite en appui des deux vice-présidents qu’un élu de l’opposition soit associé à la mise en œuvre de ce dossier ».
Enfin, des discussions sont engagées avec deux collectivités franciliennes, le Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis et la ville de Paris sur le thème de la ville durable et de la mobilité des transports. Concrètement le Gers « en lien avec l’entreprise Ecocert et l’association Arbres et Paysages apportera ses conseils et son savoir faire à ces collectivités dans le domaine de la restauration bio et de celui des circuits courts et de l’agroforesterie ». Et en conclusion Philippe Martin émet le vœu que ces deux collectivités qui accueilleront les Jeux Olympiques 2024 pourraient pourquoi pas approvisionner le village olympique en produits bio gersois !