Ce lundi 25 septembre à 11 heures au monument aux morts d’Auch lors de la Journée nationale d’hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives, le préfet Pierre Ory, énonça le message de Geneviève Darrieussecq, Secrétaire d’État auprès de la Ministre des Armées dont voici un extrait :
« Le cessez-le-feu se traduisit pour les anciens supplétifs par le déchirement, l’exil, l’abandon. Et pour certains restés en Algérie, le pire. La France n’accorda pas sa protection aux harkis qui firent le choix de rester, exposant beaucoup d’entre eux à de violentes représailles. Elle n’a pas su, non plus, accueillir comme ses enfants ceux qui avaient choisi de rallier le territoire national, les reléguant en grand nombre dans des camps de transit, des hameaux de forestage puis des cités de transit aux conditions déplorables. Oui, il y a cinquante-cinq ans, la France a tourné le dos à ceux qui avaient combattu pour elle, ceux qui lui avaient fait confiance, ceux qui l’avaient choisie et ceux qui l’avaient défendue ».
A l’issue de cette lecture six gerbes furent déposées au pied du monument aux morts par l’association Gersoise des Harkis, le Comité gersois de la mémoire des anciens combattants et le directeur national du Souvenir français, le sénateur-maire d’Auch représenté par Jean-Claude Pasqualini, le Conseil Départemental représenté par Chantal Dejean-Dupèbe, le Conseil Régional représenté par Fatma Adda, le député Jean-René Cazeneuve, et le préfet Pierre Ory. Lesquels à l’issue de la Marseillaise saluèrent les porte-drapeaux, les autorités et institutionnels.