Le QG d’En Marche a donc pensé que la seconde circonscription du Gers n’était pas gagnable devant le PS. Et peut-être même s’agissait-il, en fin de compte, d’offrir à ce parti une conquête facile. L’investiture d’un distributeur de tracts local constituait donc une solution acceptable par toutes les parties. Sauf que ce candidat – parachuté – ne peut malheureusement se revendiquer d’aucune légitimité territoriale, quelle qu’elle soit.
Aussi, onze comités En Marche du Gers, représentant une grande majorité des adhérents, m’ont demandé de me présenter en candidat libre pour la majorité présidentielle.
J’ai accepté.
Après plus de vingt ans d’implication locale, ma connaissance du terrain, des réseaux économiques, politiques, et du milieu associatif gersois m’amène à penser que je dispose de tous les atouts pour, finalement, faire gagner la Majorité Présidentielle.
Après 40 ans d’implication dans le Gers, tant politique que sociale et associative, je me considère en fait comme le candidat légitime.
Ma suppléante, Claire Daugé, Gersoise de Mauvezin, une femme formidable, m’a accordé sa confiance, ce dont je la remercie. J’ai aussi à mes côtés une équipe qui me permettra de me battre sur cinq dossiers sensibles que je souhaite privilégier en tant que député : le cadre de vie, l’économie et particulièrement les travailleurs indépendants, les PME et PMI, l’agriculture, la vie associative et, enfin, les nouvelles technologies.
Les Gersois de la seconde circonscription (Condom) choisiront l’un des leurs : un Gascon déterminé, fort de ses multiples réalisations, ancré dans le paysage local et homme de cœur.
Photo © Isabelle Souriment