Malaise dans la presse du Languedoc Roussillon
Le Midi Libre perd 47 de ses journalistes tandis que 14 abandonnent l'Indépendant.
Le rachat des titres par le groupe de Jean-Michel Baylet permet aux journalistes de faire jouer la clause de cession et de quitter volontairement l'entreprise en percevant des indemnités de licenciements. La plupart évoque la difficulté d'exercer leur métier dans un contexte financier tendu ou les économies s'érigent en ligne éditoriale. La duplication des pages locales dans l'Aude pour les deux quotidiens et des agences à effectif réduit n'est guère appréciée. La fermeture de plusieurs agences Rodez, Carcassonne, Narbonne aurait accentué le mouvement
La vague de départs dépasse les prévisions de la nouvelle direction
Les nouveaux dirigeants n'envisageaient surement pas une telle défection le plan de départ tablant sur une trentaine de départ selon le SNJ, Syndicat National des Journalistes, parle d'une saignée dans les effectifs, de la rédaction, réduits de 25%.
Une demi surprise en réalité puisqu'en rachetant ces titres au groupe Sud-Ouest en 2015, qui lui laissait par ailleuirs carte blanche sur le Gers, jean Michel Baylet avait annoncé des suppressions d'emplois. Cette situation confirme le malaise que connait ces dernières années la Presse Quotidienne de Province.