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Dans le cadre de sa lutte contre la prolifération du frelon asiatique, qui est un prédateur des abeilles et un destructeur de ruches, la ville d’Auch a distribuée des pièges sélectifs aux apiculteurs locaux ce jeudi à la salle du Mouzon à Auch.
Depuis 2015, la Ville d'Auch s'engage pour limiter la prolifération de ce prédateur de l'abeille et elle a décidé cette année de distribuer des pièges à une quinzaine d'apiculteurs locaux (qui représentent environ 80 ruches)
Christian Laprébende, maire d'Auch, Cathy Daste-Leplus, adjointe au maire en charge de la tranquillité publique, Henri Chavarot chargé du développement durable, de la transition écologique et énergétique, des mobilités douces et actives, de l'alimentation ..étaient présents ainsi qu'Anaelle Journet responsable du service d'hygiène d'Auch et Sébastien Vrillaud Chargé de Mission Climat Energie
Le service d'hygiène a donc fait l'acquisition des pièges dits « sélectifs » car ils ne capturent pas les autres insectes et notamment les pollinisateurs (abeille, bourdon, frelon européen..) Grâce à un procédé qui a valu à ce piège de remporter le concours Lépine en 2018.
Installé à proximité des ruches, en nombre suffisant (1 piège pour 1 à 12 ruches, 2 pour 12 à 25 ruches…) et lesté pour éviter les coups de vents, ce piège est composé de caissons :
- L'un avec l'appât, soit des morceaux de grille de la ruche ;
- L'autre avec deux entrées latérales possédant des orifices spécialement dimensionnés pour bloquer le frelon asiatique et pas les autres insectes, dont la sortie est favorisée par un couvercle opaque.
Cette distribution de pièges à frelon asiatique (pour l'instant distribués aux apiculteurs locaux) fait l'objet d'un partenariat entre la ville et les apiculteurs. En échange de ces pièges, installés par les apiculteurs, ces derniers s'engagent à faire un retour d'expérience et à échanger entre eux, pour encore améliorer l'efficacité de ce dispositif de lutte contre le frelon asiatique, qui s'étendra jusqu'en juin.
Les apiculteurs vont également faire remonter les données pour avoir de nouveaux éléments de cartographie et ainsi établir un maillage territorial des pièges. Avant pourquoi pas que la distribution de ces pièges soit étendue à l'ensemble de l'agglomération.
