La terre nourricière : agrivoltaïsme et méthanisation attention danger 

La Confédération paysanne du Gers communique

Alors que nous luttons pour la préservation des terres agricoles et la sobriété énergétique, nous assistons à une explosion de projets de centrales solaires au sol et d’usines de méthanisation.

Dans un contexte de demande forte en énergie mais aussi de difficultés économiques des fermes gersoises, la tentation est grande pour les propriétaires de louer leurs terres entre 1000 et 4000€ l’hectare par an à des entreprises pour couvrir le sol de panneaux solaires.

Dans le même état d’esprit, la mise en place de cultures dédiées à la méthanisation fait l’objet de contrats rémunérateurs, au moins sur le papier, pendant que nos éleveurs peinent à trouver du fourrage et voient les prix des céréales s’envoler.

Une fois de plus la main mise sur le premier outil du paysan, sa terre, profite aux investisseurs de ces projets.

Il faut installer du solaire sur les toits et les sites artificialisés : le potentiel est suffisant pour répondre aux besoins en électricité renouvelable, sans toucher aux espaces agricoles et naturels.

La méthanisation doit être le fruit d’unités autonomes pour produire du gaz à partir des déchets locaux de l’exploitation ou de la collectivité.

La confédération paysanne du Gers appelle les citoyen.ne.s à se mobiliser aux cotés des paysan.ne.s contre les projets d’agrivoltaïsme (Sarrant, Berrac, Haget, Mas d’Auvignon...) et de méthanisation (Montesquiou, Saint-Arailles, Lamazère, Castelnau-Barbarens, Belloc St Clamens,  Gazaupouy) en cours et ceux à venir. L’impact sur nos paysages aura également des conséquences sur l’attractivité touristique du département.

Non, le Gers ne doit pas ouvrir la boîte de Pandore.

Le comité départemental, Sylvie Colas et Thomas Carlier, co-porte-paroles  de la Confédération paysanne du Gers.

 

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