Photo : Ingrid Obled dans un univers hivernal
A l’Espace Tribuche, ce dimanche, cela a été une plongée dans l’immensité de l’univers par le concert solo improvisé de Ingrid Obled. Une musique elliptique, une sensation de souffle de particules, le public est en suspension dans l’architecture de l’espace et du temps.
Ingrid est là devant les spectateurs, petite femme énergique, préparant ses instruments, qui en étonnent certains. Mais quelle envolée quand le concert commence, des notes qui provoquent des vibrations au loin, donnant des couleurs au temps qui passe, l’esprit de chacun s’évade vers l’inconnu, vers des rêves...
A la question : » que ressentez-vous quand vous êtes en totale symbiose avec vos instruments, tels que nyckelharpa, contrebasse et loopers...Ils semblent vous coller au corps, les sons qui arrivent à nos tympans sont étonnants, une sorte de résonnance chamanique ? »
Ingrid : « je voyage, les yeux fermés, je suis habitée par ma musique. J’ai des images qui défilent, comme les baleines stellaires, une plongée dans le vide, dans le cosmos, je suis aussi en apesanteur, totalement branchée avec la nature...je suis mon inspiration du moment, j’entends le public qui est dans l’écoute et le silence, il y a une sorte de communion entre eux et moi. En les observant, je deviens attentive et créative, cela m’entraîne dans un voyage spirituel, une sorte d’état sophronique ... »
En tout cas, elle a su apporter par le biais de cette musique hors du temps, un brin de calme, de spiritualité, d’émotions, le public a su apprécier son style très original, empreint de nostalgie et de force dans lequel il a baigné ...avec la nature toute proche de l’Espace Tribuche , et le sourire et la gentillesse de l’hôtesse Odile Geoffroy Gibson.
Photos ci-dessous : Ingrid et ses fabuleux instruments, et Odile Geoffroy Gibson ( toujours avec cette jolie casquette beige )