" Occitanie en commun " : Muriel Abadie rappelle les objectifs

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Il s'agit de battre le Rassemblement national et l'abstention et d'être cohérent et pragmatique

Le sprint final est lancé ce jeudi 24 juin en début d’après-midi lors d’une conférence de presse qui s’est tenue dans les locaux de Kanopé et menée par Muriel Abadie, tête de liste gersoise de « Occitanie en commun ». La maire de Pujaudran était accompagnée de ses colistiers et entourée de Céline Salles, Conseillère Départementale, d’acteurs économiques dont Philippe Le Breton, directeur de Kanopé, Olivier Despiau de Gimont, et Jérôme Moncassin, agriculteur à Samatan, des gersois qui comme 400 autres apportent leur soutien à Carole Delga.

D’entrée Muriel Abadie annonce la couleur en dévoilant les deux objectifs principaux concernant cet entre deux tours : « battre l’abstention et l’extrême droite, le RN ».

Quant aux résultats du premier tour, la maire de Pujaudran admet « le beau score réalisé dans le Gers avec 44,30% (plus de 4 200 voix par rapport à 2015) et 39,5% pour l’Occitanie (plus de 100 000 voix par rapport à 2015). Des résultats qui sont la reconnaissance d’une campagne de proximité qui a permis de sillonner le Gers pour rencontrer les citoyens sur les marchés, le monde associatif et une quinzaine d’entrepreneurs. La tête de liste gersoise fait remarquer que le RN a perdu 14 000 voix par rapport à 2015 « une preuve que le Rassemblement national n’est pas crédible et prône le repli sur soi ».

Cohérents et pragmatiques

Quant aux accords du second tour, il n’y en aura pas, Muriel Abadie s’en explique : « Nous sommes en complet désaccord avec la France Insoumise, s’agissant des écologistes nous en avons dans notre liste tels José Bové et Agnès Langeville. EELV a refusé nos accords en raison de notre refus du nombre de places à leur accorder. Nous sommes cohérents et pragmatiques ».

Côté secteur économique, la maire de Pujaudran fait remarquer que le Conseil Régional a sauvé 250 000 emplois durant la crise Covid et que le moment n’est pas au relâchement puisqu’il faut créer 2 000 emplois par mois pour que le chômage n’augmente pas.

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