Partir en campagne électorale sur un territoire aussi vaste que l’Occitanie, ce n’est pas simple, il faut avoir les dispositions physiques et une bonne voiture pour être au top lors des rencontres avec les citoyens et les médias. Cela est bien le cas du candidat Aurélien Pradié, 35 ans, qui roule depuis la début de la campagne électorale avec 70 000 km au compteur pour la liste « Du courage pour l’Occitanie ». Lors de sa conférence de presse du jeudi 24 juin à midi à la brasserie du Darolles à Auch, le candidat LR retrouvait ses colistiers gersois, ses sympathisants, Gérard Dubrac, Conseiller Régional, tête de liste, et Barbara Neto, maire de Vic-Fezensac, «symbole de la nouvelle génération de droite », précisait Aurélien Pradié.
C’est avec sa tonicité habituelle que le candidat rentra dans le vif du sujet : « Nous avons déjoué les pronostics et j’en appelle aux abstentionnistes à venir voter car c’est dimanche que le sujet de la démocratie se joue en Occitanie ». En premier lieu pour Aurélien Pradié il s’agit de stopper « le monopole de Carole Delga qui aura les pleins pouvoirs, elle n’est pas la reine d’Occitanie ». Le député du Lot qui se veut à l’issue de ce premier tour le candidat du rassemblement, s’adresse aux électeurs de Maurice Terrail-Noves « dont je comprends la déception mais il faut dépasser la rancœur personnelle », aux écologistes qui se voient « la porte claquée dans le nez » par Occitanie en commun, et enfin au Rassemblement national « qui a essuyé une claque phénoménale en ayant perdu la moitié de ses voix ».
Et Aurélié Pradié de conclure : « Voter RN c’est perdre sa voix, le bon candidat de la droite c’est moi, le mauvais candidat de la droite c’est Jean-Paul Garraud. « Du courage pour l’Occitanie » a fait le choix de la clarté, notre liste sera la même que celle du premier tour, il n’y a pas de tripatouillage.