En flânant dans nos campagnes : de Vic à Beaucaire en suivant le cours de la Baïse

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Le soleil est au rendez-vous, les longs week-ends aussi....

Nous poursuivons notre série de propositions de balades dans notre belle région.

Aujourd'hui, nous quitterons Vic-Fezensac en direction de Beaucaire via Saint-Jean-Poutge.

 

En partant de Vic-Fezensac, vous pourrez remarquer sur votre droite  le château du Pembat-Cruzalet.

Les propriétaires ont entrepris de gros travaux de restauration. Le château se visite sur réservation.

En redescendant sur Saint-Jean-Poutge, sur votre droite, vous pourrez voir un mur d’aggloméré, il s’agir du mur qui soutenait la route romaine, aujourd’hui l’ancienne route.

Cette route, vous pourrez l’emprunter et vous arrêter au sommet ; vous profiterez d’une vue enchanteresse à la fois sur les Pyrénées les jours où il fait beau et sur la vallée de la Baïse ; sur la colline ouest, différentes cultures aux couleurs variées dessinent un tableau naturel.

Vous arriverez à Saint-Jean-Poutge, village qui a perdu son rôle économique quand s’est arrêté, en 1936, le trafic sur la Baïse.

Chaque année, de 600 à 700 gabares accostaient à Saint-Jean-Poutge. Elles apportaient des matériaux lourds, pierres, sable, sur commande de l'état, mais aussi du charbon, du sel, de la chaux et des denrées coloniales. On raconte que moyennant une bombonne de vin, les mariniers ouvraient les caisses pour donner en échange une morue salée ou une poche de poivre.

On embarquait à Saint-Jean-Poutge à 93 % des eaux-de-vie d'armagnac et du vin qui allaient rejoindre Bordeaux, première direction vers l'Angleterre.

Vous pourrez voir l’ancien port, la cale et, si vous descendez après le pont, les murs et même des anneaux pour amarrer les gabares.

La navigation fonctionna jusqu’en 1936 ; elle s’arrêta quand les camions et les trains remplacèrent les gabares.

Ces gabares étaient tractées par des chevaux ou des bœufs qui cheminaient sur la route de halage qui bordait la rivière.

Saint-Jean-Poutge est également doté d’un moulin construit au XIIIe et XIVe siècle qui était la propriété des religieux.

En 1913, le moulin fut vendu à une famille qui y installa une petite centrale électrique qui aurait pu éclairer tout le canton, mais il y eut de nombreuses oppositions et il fallut attendre l’arrivée de l’électricité en 1940.

On peut suivre le chemin de halage remis en état par les pêcheurs si vous partez du pont de Saint-Jean-Poutge jusqu’à Herrebouc.

À Herrebouc, vous arriverez devant une tour de 16 mètres élevée pour protéger le moulin et les habitants aux alentours.

C’est une tour carrée qui mesure 16 mètres de haut avec des mâchicoulis sur les quatre faces.

On ne la visite pas, mais c’est un monument historique.

À voir dans le secteur un chai qui ne date pas des Romains (!) mais où l’on fabrique du vin de qualité provenant des vignes de Herrebouc.

On y trouve aussi toute une variété de vins bio.

Après Herrebouc, vous pourrez voir la maison de l’éclusier le long du canal.

Vous pouvez monter ensuite à Bonas, petit village fortifié, remarquable par ses maisons bâties des deux côtés d’une rue unique. Il n’y a ni place ni halle.

Le château de Bonas, propriété privée, fut longtemps le lieu de conférences de qualité organisées par les propriétaires.

Nous arrivons enfin à Beaucaire ; vous aurez pu en chemin remarquer cinq écluses.

Le plan d’eau du moulin est magnifique et vous pourrez continuer sur le chemin de halage jusqu’à Valence-sur-Baïse.

Les canoës de Beaucaire vous permettront de naviguer sur la Baïse comme les mariniers des gabares d’autrefois….

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