Jeunes Agriculteurs et FDSEA du Gers : l’Etat continue de sacrifier l’Agriculture française !

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Jeunes Agriculteurs et la FDSEA du Gers communiquent : 

"Après avoir censuré près d'un tiers des articles de la loi d'orientation agricole, l’Etat, encore une fois, ignore la voix des agriculteurs. Cette fois-ci, l’Etat sacrifie une filière et laisse la valeur ajoutée échapper aux agriculteurs.

Depuis plusieurs mois, Jeunes Agriculteurs et la FDSEA du Gers alertent les élus ainsi que les pouvoirs publics, via des courriers et des rencontres, sur la baisse des tarifs d’achat de l’électricité pour le segment 100-500 kWc (« S21 »). L’Etat est resté sourd aux incohérences que nous lui avons pointées du doigt sur ce sujet.

Dans les faits, ce sont 350 projets agricoles de solarisation de toitures qui sont menacés par cette réforme abrupte ; et plus largement, c’est la remise en question de toute une filière !
En effet, ces projets représentent pourtant des avantages indéniables aussi bien pour diverses politiques publiques qu’au niveau local :
• Production d’énergie renouvelable,
• Contribution à la modernisation et au désamiantage des parcs de bâtiments agricoles,
• Avec une part d’autoconsommation permis par les contrats « S21 », effacement de charges énergétiques pour les exploitations : une centrale photovoltaïque sur toiture constitue un bouclier énergétique à échelle de l’exploitation agricole,
• Soutien à la diversification des revenus sur les exploitations,
• Soutien à l’économie territoriale (artisans, bureaux d’études, installateurs…) qui réalise les travaux des projets.

Sur ce projet de révision de loi, Jeunes Agriculteurs et la FDSEA du Gers n’ont pas été entendus et c’est tout simplement inadmissible !

Devons-nous en conclure que les 1,5% de la population active que représente les agriculteurs, ne signifie rien pour l’Etat ? En tout, avec tous les désengagements de l’Etat de ces dernières semaines, c’est le message qui est envoyé au monde agricole.

Ce dédain des pouvoirs publics, nous ne l’acceptons pas, pas plus aujourd’hui qu’hier, et nous ne l’accepterons pas non plus à l’avenir !"

Photo : rencontre avec les députés gersois 

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