.jpg)
Demain soir à 21 h, Cine Qua Non vous propose un drame La fille au bracelet de Stéphane Demoustier.
L'histoire : C’est une après-midi d’été. Sur la plage, une famille « ordinaire », comme on l’appellerait dans un roman policier. Autour de la mère et du père, deux enfants, un garçon et une fille.
Quand la gendarmerie arrive, cela se fait sans heurts. L'aînée reste docile quand les agents lui demandent de la suivre. Plus tard, cette absence de révolte sera analysée, décortiquée. Elle est si calme, « c’est bien qu’elle savait pourquoi on l’inculpait ». L’argumentaire de l’avocate générale est bien rodé. « Mais que savons-nous de la vie des adolescents ? », lui rétorque l’avocate de la défense .
Que savons-nous ? Telle est la question centrale du film . Hormis cette scène introductive, l’intégralité de La Fille au bracelet se passe au présent du procès.
À l’épineuse question : « Lise a-t-elle assassiné sa meilleure amie ? », seule la justice donnera la réponse. Le film déroule son intrigue au fur et à mesure qu’apparaissent devant la cour les pièces à conviction et les témoignages.
Aux jurés de faire leur opinion.
Au spectateur aussi, juré désigné dans cette fiction judiciaire aussi réaliste que haletante.
La Fille au bracelet est un authentique « film de procès », un genre rare en France Heureusement, Stéphane Demoustier offre à la justice française la fiction qui lui manquait.
