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Ils étaient une bonne cinquantaine de manifestants, ce vendredi 20 décembre, à 15 heures, devant l’entrée de l’école Marie Sklodowska-Curie dont c’était l’inauguration. Laquelle devait se dérouler en présence du recteur de l’académie de Toulouse qui, au grand regret des huit syndicats représentés (FSU, Sud/Solidaires, CGT, FO, UNL, Confédération paysanne et CFE-CGC, Modef) n’est pas venu à la cérémonie. Cela n’empêcha pas les leaders syndicaux de s’exprimer sur les réformes scolaires et des retraites.
La présence du Modef a suscité quelques interrogations sur leur présence à cette manifestation. Son président, André Belvèze, s’en explique : « Nous sommes ici pour défendre l’école en milieu rural et aussi les services publics. Nous exprimons aussi notre solidarité au monde ouvrier, notamment aujourd’hui en ce qui concerne les retraites agricoles annoncées à 1 000 € par mois, cela est un leurre car il faudra cotiser 44 ans pour y avoir droit ».
Quant à l’inauguration de l’école, son nom a été choisi parce que « Marie Sklodowska-Curie est un exemple et une source d’inspiration pour tous, et notamment pour les élèves qui ont réalisé une exposition sur cette femme de combat ne se laissant jamais arrêter par la difficulté », dévoile le maire d’Auch, Christian Laprébende. Et de rappeler aussi que « Marie Sklodowska-Curie est une scientifique française mondialement connue pour ses découvertes sur la radioactivité. Elle est la première femme à avoir reçu un prix Nobel et la seule à en avoir deux, un de physique et un de chimie ».
L’inauguration se conclura par une gigantesque une orangeade d’honneur où participèrent les 127 élèves, les enseignants, et les personnalités.
