Comme l’an dernier à pareille époque, c’est à nouveau un club de Ligue 2 que s’apprête à recevoir Auch Football pour le 7e tour de la Coupe de France. Après le Gazélec Ajaccio, l’automne dernier, cette fois, c’est Rodez Aveyron Football qui viendra rendre visite aux Gersois.
Pour Samuel Sottum-Castano, le président auscitain, ce sont deux semaines de travail et de pression qui commencent… pour sa plus grande joie.
- Monsieur le président, comment avez-vous pris ce tirage au sort qui vous a encore donné une Ligue 2 ?
- Encore une Ligue 2, on enchaîne. C’est une belle affiche, presque un derby, Rodez étant en Occitanie. Je suis très heureux de les accueillir. Rodez est un club référence, avec une bonne école de foot, une très bonne équipe fanion qui, cette année, fait un bon début de saison. Donc je suis ravi par rapport à l’affiche. Mais le tirage est très compliqué. Ils sont bien classés en Ligue 2. Ce sera difficile mais on va se préparer pour essayer de rivaliser.
- Nous sommes contents d’une telle affiche. Mais en championnat, votre équipe est dans le dur. Et jouer une Ligue 2 aujourd’hui n’est peut-être pas un cadeau ?
- Pas forcément, parce que la Coupe de France reste une compétition à part. Auch est dans le dur en championnat parce que la N3 est un championnat difficile où nous sommes promus, où les joueurs découvrent le niveau, où on enchaîne les matchs tous les week-ends, c’est une ambiance particulière. La Coupe de France, elle, ce sont des sensations différentes. Donc, le fait d’être dans le dur en championnat, pour moi, ça n’impacte en rien la préparation du match. On aura rien à perdre… On a perdu contre Nîmes (2014), contre Gazélec Ajaccio (2018). Maintenant, on attaque en peu de temps une troisième Ligue 2… On va essayer de rivaliser le mieux que l’on pourra.
- Comme on l’a vu l’an dernier après Ajaccio, il risque peut-être d’y avoir le contre-coup ?
- C’est vrai. Comme à chaque fois qu’on fait un long parcours en Coupe de France. L’énergie laissée en coupe pourrait manquer en championnat. D’ailleurs, souvent, il est recommandé de choisir entre la coupe et le championnat. Néanmoins, on n’a pas la chance tous les jours de jouer une Ligue 2. Il faut voir aussi que, lors des tours précédents, on a rencontré des équipes plus faibles que nous. Arrivés au 7e tour, cette affiche, on ne peut que la jouer à fond car on est compétiteurs. Pour le plaisir de tous les gens du club.
- Il va falloir se mettre au travail rapidement pour préparer ce rendez-vous, non ?
- Dès lundi, nous avons une réunion du Comité directeur pour l’organisation de ce match. Avec l’expérience de l’an dernier, on sait ce qu’il faut faire et ne pas faire. On va essayer de faire encore mieux que l’an dernier.
- Cette fois-ci, avec Rodez qui n’est pas très loin, de nombreux supporters ruthénois feront le déplacement…
- Tout à fait, oui. Pour info, Rodez, c’est, chaque week-end, 3.500 supporters qui suivent leur équipe… Donc en effet, on peut s’attendre à ce qu’il y ait énormément de supporters qui viennent au terrain de Jacques Fouroux, puisque le match se jouera sur cette pelouse. Lundi, on décidera si le match se joue le samedi 16 ou le dimanche 17 novembre.
- L’an dernier, contre le Gazélec Ajaccio, environ 3.000 personnes étaient présentes pour soutenir vos hommes. Peut-on espérer davantage contre Rodez ?
- Si on peut faire 3.000 personnes, ce sera super.