Face au soutien des 110 élus présents et une cinquantaine d’invités, Francis Dupouey, PDG de la SPL TRI-O, se réjouit d’avoir mené à bien le projet et le combat malgré « les anti-tout qui n’ont pas perdu face à Francis Dupouey mais ils ont perdu face à quelque chose de plus important, le Service public ». Un succès qu’il partage sans retenue avec Daniel Grycza, président du SYSTOM des Hautes-Pyrénées Comminges et Philippe Baubay, président du SMTD 65.
Un mariage à trois « pour le plus grand bonheur des Gersois, des Haut-Pyrénéens et des Haut-Garonnais, « un bassin de vie de 600 000 habitants à qui nous allons traiter, recycler les propres et secs de la collecte sélective, plus familièrement appelée la poubelle jaune », détaille Francis Dupouey. Ce Centre de tri aura une capacité de 35 000 tonnes par an qui proviendront à hauteur de 15 000 tonnes pour Trigone, 15 000 tonnes pour SMTD65, 5 000 tonnes pour SYSTOM des Pyrénées.
En 2016, les Centres de tri existants sur les départements 32, 65, et 31 étant devenus obsolètes se devaient de répondre aux recommandations nationales (ADEME et CITEO) du nombre de centres de tri par le biais de la mutualisation des équipements. « C’est la meilleure alternative financière avec des gains d’exploitation jusqu’à 10% par rapport aux solutions de modernisation individuelle sur le territoire », fait remarquer Francis Dupouey.
C’est ainsi que par cette initiative en 2019 que fut créé le projet TRI-O. Ce n’est que 8 ans après suite aux 3 recours (contre le permis de construire, contre l’arrêté préfectoral, et le 3e pour dénoncer des contraintes en faveur de la biodiversité) que se fera ce centre de tri interdépartemental. Ce qui portera le budget initial de 23 millions d’euros à 30 millions d’euros, et "une trentaine d'emplois seront créés", dévoile Francis Dupouey.
Ce projet s’est réalisé avec le soutien et l’accompagnement financier de l’ADEME à hauteur de 1,1 M€, de la Région Occitanie avec 0.9 M€ et de CITEO avec 0.9 M€. Des prêts contractés auprès de la Banque des Territoires, de la Banque Postale et la Caisse d’Épargne ont permis de boucler le financement.