Lundi 9 septembre en matinée, dans les locaux de Gers Solidaire situés chemin de Baron, les divers responsables gersois des aides alimentaires étaient réunis pour connaître les résultats d’une enquête préliminaire réalisée auprès de différentes structures liées à l’aide alimentaire. Il en résulte que pour mieux répondre aux besoins des Gersoises et Gersois en situation de pauvreté, de précarité, et de fragilité sociale, le Groupement d’Intérêt Public (GIP) Gers Solidaire lance une grande enquête départementale autour de l’aide alimentaire et de toutes les formes de solidarités citoyennes existantes et émergentes.
Cette enquête concerne les institutions et associations membres du GIP, mais aussi tous les autres acteurs solidaires présents sur le territoire départemental qui souhaiteront s’engager dans cette démarche.
Financé par la fondation Carrefour, ce travail devra permettre de collecter des éléments quantitatifs et structurants autour de la question de l’aide alimentaire et de toutes les initiatives connexes ayant pour objet la cohésion territoriale et l’inclusion sociale.
L’enquête doit donner la parole aux usagers, aux bénévoles et aux professionnels afin de lier expertise d’usage et d’action et savoir comment, demain, l’aide alimentaire mais aussi toutes les formes émergentes de solidarité, devront être accompagnées, structurées et soutenues.
Gisèle Biémouret, présidente de Gers Solidaire : « Cette «Anquéte» doit être la clé de voûte de nos prochains investissements et aider à valoriser l’action formidable des associations locales, de leurs bénévoles et de toutes les institutions et collectivités engagées dans la lutte contre la pauvreté et toutes les formes d’exclusion. Nous devrons faire preuve d’audace et d’innovation pour que l’aide alimentaire devienne un réel moteur d’inclusion sociale et qu’elle participe pleinement à la lutte contre l’insécurité alimentaire ».
Pierre Buffo, président de la Banque alimentaire : « L’aide alimentaire et l’inclusion sociale sont à un tournant. Nous ne pourrons plus continuer comme avant. Avant toute décision, il est indispensable de mieux connaître les besoins du terrain et c’est l’objet de cette étude qui doit s’appuyer sur ce qui existe. Seul, nous ne pouvons rien et c’est ensemble dans le cadre de Gers Solidaire que nous devons mener cette réflexion, cette action, avec un principe : chacun doit rester dans son domaine et ensemble ouvrir de nouvelles voies ».