Il est complètement déjanté Mezerg avec son « piano boum boum » ou plutôt avec ses trois claviers (2 synthétiseurs et 1 piano droit), ses deux jambes et ses deux pieds. Cela fait beaucoup mais il faut voir et surtout entendre cet artiste hors du commun qui se transcende sur des rythmes techno pimentés de Jazz et de Trance, genre psychédélique.
Il était mercredi 17 juillet, en début de soirée, à Memento face à un public qui, surpris au début du concert, s’est acclimaté, puis est rentré dans la bulle de Merzeg. Une soirée ébouriffante qui a permis de découvrir un nouveau style de musique et un créateur hors norme, disons révolutionnaire.
Le président du Conseil Départemental, Philippe Martin, a présenté la soirée en soulignant que l’exposition Mémento est gratuite, elle compte à ce jour plus de 2.000 visiteurs. Il rappela la pause artistique et méditative du 7 août en partenariat avec le Centre d’art et de photographie de Lectoure. « Ville où une famille albanaise, souligne-t-il, est menacée d’expulsion alors qu’ils sont bien intégrés avec leurs deux enfants scolarisés, ce soir prouvons qu’on pense à eux et qu’on les aime ».