Ce sont quelques 200 bénévoles qui ont été invités ce vendredi 19 avril, au Cri’Art à Auch, pour une soirée de remerciements à propos de leurs investissements concernant la collecte nationale des Restos du Cœur. Laquelle s’est déroulée les 8 et 9 mars et dont le succès a dépassé toutes les espérances possibles, comme l’explique Christophe Loison, président des Restos du Cœur du Gers.
Le Journal du Gers Comment s’est déroulée cette collecte ?
Christophe Loison Ce sont environ 200 personnes qui, durant deux jours, ont collecté, auprès de 31 magasins alimentaires du Gers, 34 tonnes de denrées alors que d’habitude la moyenne est de 20 tonnes. Des caddies entiers nous été remis. Un vent de générosité intergénérationnel a soufflé sur notre département. Nous avons bien compris que les gens voulaient montrer qu’on existait et que nous n’étions pas seul dans ce combat. Le Gers est vraiment une terre de solidarité.
Le JdG Le montant de cette collecte est-elle suffisante ?
Ch Loison Je rappelle que toutes les denrées alimentaires restent dans le Gers. Cette année, nous avons eu 30 % d’inscriptions en plus. Durant les seize semaines d’hiver, ont été distribués 170.000 repas contre 130.000 l’an dernier. L’été, nous baissons notre barème pour réduire un peu notre public. Les restos du Cœur ont encore des difficultés pour servir tous les repas. Au mois de mars 2020, nous projetons de produire un concert sous le dôme de Gascogne à Auch.
Parmi les 200 bénévoles, une entreprise mirandaise était présente et représentée par Manuela Audian, assistante de direction, laquelle s’explique sur le partenariat de Gers Équipement avec les Restos du Cœur.
Le Journal du Gers Expliquez-nous comment votre entreprise est solidaire des Restos du Cœur ?
Manuela Audian Il y a deux aspects de partenariats. Le premier concerne notre partenariat au niveau national où Gers Equipement s’engage à reverser un nombre de repas lors de chacune de ventes de nos produits en France. En réalité, nous faisons le don avant les ventes en fonction des produits distribués dans les magasins.
L’autre partenariat est au niveau local où on s’est rendu compte que, dans d’autres départements, des entreprises mettaient à disposition des bénévoles pour la collecte. On s’est rapproché de l’antenne de Mirande où son président, Claude Plancade, nous a révélé qu’il n’y avait pas de collecte en raison du manque de bénévoles. C’est alors que nous avons lancé un appel au volontariat aux salariés de Gers Equipement. Ce sont 51 salariés qui ont répondu présents, ce qui a permis de collecter auprès des supermarchés de Mirande. Les salariés qui collectent durant leur temps de travail, sont payés comme s’ils étaient en entreprise. Les salariés qui collectent en dehors de leur temps de travail, récupèrent ces heures. Nous sommes la première entreprise gersoise à faire cela, notre but est d’en amener d’autres à nous suivre.