En cheminant au fil des randonnées de la Gymnastique Volontaire Vicoise

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Sous ce titre, le Journal du Gers communiquera sur les sites choisis pour les randonnées du mardi de la section marche de la Gymnastique Volontaire Vicoise et y ajoutera quelques histoires avec plus de sel que de dates ou de faits historiques précis.

Aujourd’hui, secteur de Bazian (randonnée du mardi 26 février)

Prendre la route départementale D34 direction Miélan avant la sortie de la Rocade.

A 10 km environ, prendre à droite et au sommet d’une côte, vous découvrirez une étrange construction, sorte de tour-moulin avec dôme de muraille ; il s’agit d’une hune pigeonnier du château dont vous apercevez le donjon.

Sur la colline à gauche, un moulin à vent a perdu ses ailes pour devenir un gîte rural.

Vous entrez dans ce castelnau datant du 11ème siècle, par une magnifique porte fortifiée.

La placette du village s’ouvre sur des cornières rustiques supportant une habitation en encorbellement. Un effort de restauration a été fait dans ce village par les particuliers, mais aussi par la municipalité qui a enterré tous les fils électriques et téléphoniques redonnant aux vieilles pierres le caractère d’antan.

Empruntez une ruelle pour vous rendre au château, propriété privée. Mais de l’extérieur, vous pouvez admirer les deux tourelles sur cul de lampe annelé, une margelle de pluie et le quadrangulaire donjon.

Les débuts de la restauration du château primitif remontent à l’an 1060 mais il a subi de nombreuses transformations au cours des siècles.

L’église est remarquable par ses deux fresques consacrées à Saint Michel et à Saint André, par sa chaire de prêche et une tribune qui menace ruine.

Un curé de Bazian parent de D’Artagnan

En 1636, la cure de Bazian était occupée par Arnaud Debatz qui n’était autre qu’un des sept ou huit fils de Bertrand Debatz, seigneur de Castelmaure, donc frère de celui qui allait devenir D’Artagnan.

C’est son oncle Daniel Debatz, curé de Lupiac, qui lui avait fait donation d’une métairie dont il devait jouir tant qu’il serait en poste à la cure de Bazian.

Saint- Yors, le village disparu

Prenez la route de l’ouest, direction Belmont, et après avoir fait un arrêt au moulin à eau, prenez le chemin à gauche. Vous arriverez dans la vallée à une porte fortifiée encore dressée avec deux arcs inégaux en rase campagne. Il s’agit de la porte d’entrée d’un village qui malgré les coutumes que proposait son seigneur, ne rassembla pas d’habitants. Le château en ruines est situé sur la droite, ainsi qu’une église avec son clocher-mur.

Pierre Dupouy

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