Bilan chiffré de la "Grande Guerre" à Plaisance et son canton

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Plus de quarante personnes assistaient à la causerie samedi

Un siècle tout juste que celle que l'on nomme "La Grande Guerre" tant elle a marqué et marque encore les esprits, est terminée que tout ce qui touche à son histoire passionne les Français.

Samedi, au cinéma l'Europe, l'association culturelle "la Mésange Bleue" invitait à une causerie animée par deux historiens locaux, Alain Lagors le vétéran et Jean-Dominique Lartigue plus jeune, mais tout aussi passionné.

Jean-Do débutait en présentant un bilan chiffré de cette guerre à Plaisance et dans son canton qui comptait 14 communes pour 5.616 habitants en 1914 et 4.200 en 1920.

Deux cent trente sept jeunes hommes du canton avaient perdu la vie durant ces années dont 68 de Plaisance, ce qui représentait 3,1 % de la population, Tiete-Uragnoux et Galiax avec 7% comptaient le plus fort pourcentage, suivait Préchac avec 5 %, Guy de Cassagnac du Couloumé avait été la première victime en Août 1914.

Jean-Dominique a poursuivi avec les chiffres de pertes par années dans les régiments du sud, par régions des hostilités, Somme Marne, Pas de Calais.

Il a aussi présenté des documents photographiques d'époque pris avant, pendant et après les hostilités ; beaucoup de présents ont reconnu des parentés de leur entourage.

Alain Lagors a pris la main à son tour pour parler des monuments érigés après la fin des hostilités, les esprits étaient tellement marqués qu'il fallait qu'hommages soient rendus.

A Plaisance, c'est en août 1919 que le conseil en décidait et faisait appel à un sculpteur Cladel, élève de Bourdelle, qui présentait une maquette acceptée tout comme le montant (20.000 francs) couvert à 50 % par une souscription.

Le retour des victimes était organisé solennellement avec la présence de toutes les couches sociales de la population.

La victoire avait été fêtée joyeusement mais avec retenue car dans des maisons, la tristesse l'emportait.

A Plaisance, le monument avait été érigé proche de la rue Adour face à l'actuelle trésorerie,les présents aux cérémonies devaient s'arrêter sur la rue.

Après un troisième déménagement,  il se trouve maintenant au bout de square du souvenir avec l'essentiel du décorum originel 

Les cérémonies commémoratives peuvent s'y dérouler en parfaite sécurité.

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