Sueurs froides, ce samedi 17 novembre (journée de blocage par les Gilets Jaunes), pour Jacques Pimbel, président de l'AFPS 32, Association France
Palestine Solidarité, organisateur de ces « 6 Heures pour la Palestine », fort heureusement le bon déroulement et la qualité des intervenants ont fait
de cette journée une réussite.
Dès 15 heures, les portes de la salle polyvalente du Garros ont été ouvertes pour accueillir les participants.
Différents stands de produits palestiniens (Hébron) ont proposé à la vente vaisselle, poteries, savons, zaatar ; des livres par la librairie Les Petits Papiers ; des documents et brochures édités par l'AFPS.
A 16 heures, Imad Saleh, musicien, chanteur, poète palestinien a rendu hommage à Mahmoud Darwish pour "porter un message de Paix, briser l'image persistante diffusée par Israël, au travers de textes, de poésies et d'une musique traditionnelle …. afin de préserver et reconnaître les droits de l'état de Palestine".
Accompagné au piano par Philippe Colas, pianiste et arrangeur de renom, il s'est mis, avec son récital, au service de la Paix transmettant émotion, amour, beauté de sa Terre.
Suite à la partie musicale, vint la conférence de Dominique Vidal, collaborateur du Monde Diplomatique, écrivain et auteur du livre "Antisémitisme=antisionisme. Les vrais enjeux d'un amalgame" qui est sa réponse au discours d'Emmanuel Macron lors de la cérémonie de la commémoration du Vil d'Hiv quand le chef de l'Etat affirma que "l'antisionisme est la forme réinventée de l'antisémitisme". Pour Dominique Vidal, l'antisémitisme est un délit, condamnable en justice, l'antisionisme est une opinion : cet amalgame est, en fait, destiné à empêcher toute critique de la politique du gouvernement israélien. Son exposé, clair et concis, fuit suivi d'un débat qui permit de clarifier bien des points sur la politique française au Moyen-Orient.
La soirée se termina par un buffet convivial partagé avec les associations amies et les participants nombreux de ces 6 heures pour la Palestine.