Ce sont quelques 150 personnes qui sont venues, ce mercredi 14 novembre à 17 heures, devant les grilles de la préfecture pour manifester contre une mesure d’expulsion concernant une mère albanaise et ses deux enfants de 11 et 12 ans. Ces derniers habitent Mauvezin depuis 2 ans et participent activement à la vie locale. D’autre part, la scolarité des enfants se passe plutôt bien avec d’excellents résultats.
Aujourd’hui, cette famille vit dans la clandestinité afin d’échapper à une arrestation de la gendarmerie. Une situation que l’association Solidarité Migrants Portes de Gascogne (SMPG) ne tolère pas. Ses représentants, Marie-Aline Dejoux et Jean-Louis Blein, ont demandé à l’État et donc à la préfète Catherine Seguin, de les recevoir. L’entrevue a eu lieu en préfecture ce mercredi à 17 h 30.
A leur retour, Marie-Aline Dejoux et Jean-Louis Blein ont dévoilé le contenu de l’entretien : « Un recours suspensif est en cours ce qui permet à Esméralda et ses deux enfants, Eduardo et Murat, de réintégrer leur domicile et aux enfants d’aller à l’école. Une mesure qui peut varier sur quelques semaines ou mois en attendant une décision du tribunal administratif. C’est à nous d’apporter d’autres arguments significatifs pour lancer le processus d’intégration. Nous devons nous battre pour y parvenir tout en respectant la loi qui se doit d’être juste ».
Demain soir à 20 heures, au Foyer Rural se tiendra une réunion ouverte à tout le monde afin de faire un point précis sur cette mesure d’expulsion.