C’est une figure vicoise qui vient de disparaître.On ne reverra plus les matins des marchés du vendredi Louis devisant avec ses amis, le plus souvent en langue « dou pays ».
Louis était né avec un sens associatif : il fut pendant plusieurs mandatures maire-adjoint, avec en charge une section pas toujours facile, les chemins ruraux, objet toujours de fortes réclamations. Louis, avec son bon sens, son esprit de dialogue constructif, trouvait toujours une solution au problème.
Il eut aussi à son actif en tant que président, une association parfois épineuse, la société de chasse. Si c’est un sport de loisirs, ce n’est jamais une activité tranquille. Louis , toujours avec bonhomie mais rigueur collective imposait tout de même des règles pour que les sociétaires entre eux et les propriétaires puissent vivre en bonne intelligence dans la pratique de la chasse.
Il était aussi un agriculteur exemplaire, fortement imprégné d’un sentiment mutualiste, et il fut ainsi un élément actif au sein des coopératives vicoises, cave et silos.
Très touché par le décès de son épouse, il poursuivait une retraite tranquille, heureux de voir ses enfants ayant trouvé leur place dans le giron vicois, Jean Pierre à la ferme , Jean Paul aux écoles de la ville et Jean Jacques au centre vétérinaire.
Il connut aussi le plaisir de retrouver un Fontan, au Conseil municipal en la personne de son petit-fils Guillaume .
Ses obsèques ont eu lieu samedi en l’église Saint-Pierre, où il fut accompagné par une foule nombreuse marquant tout son attachement à Louis ;
Le journal du Gers adresse ses condoléances à toute la famille.
Pierre DUPOUY