Ce vide-greniers d’octobre à Nogaro coïncide avec la fête du bourret et des châtaignes et tout cela déplace toujours beaucoup de monde. C’est naturel, puisque, en plus de pouvoir y boire, y manger et y acheter du vin et des victuailles, on peut y retrouver des objets utiles, comme des outils en parfait état.
Mais pas seulement. Car, en longeant certains stands, on pourrait croire que ce sont vos parents qui sont là et qui bradent les deux vases chinois qui étaient sur le buffet, les livres qui étaient à la mode il y a 40 ou 60 ans, le cheval à bascule de votre grand-père, les jouets de votre enfance ou encore l’appareil photo à soufflet de votre famille ou les verres de cristal de votre grand-mère...
Certains ressentent alors une petite bouffée de mélancolie amusée en voyant tous ces objets qu’ils reconnaissent tout de suite, avec un certain étonnement, bien qu’ils soient en général perdus au milieu d’un bric-à-brac.
Et c’est cette mélancolie légèrement amusée, qui, pour eux, fait le charme des vide-greniers…