Prévention routière

 Alcool  - drogue - vitesse  - sommeil 

 Le  jour  se lève  , de  longilignes  peupliers sortent  de  la  brume. Dans un  virage, un  véhicule   s’est jeté  contre  un arbre. Lumières   des  sapeurs-pompiers, blouses  blanches du SAMU   qui   entourent le véhicule, des  cisailles  grincent    pour  découper le  toit de   la voiture  et  désincarcérer  le  conducteur.  L’autre  passager,  sans ceinture,  a  été  projeté au loin dans  le champ, Le troisième entrera ce soir  dans  la longue  liste des  victimes  de  la  route  . Un   communiqué  de  presse  qu’on lit  trop  souvent   dans les  journaux.

La  salle des  conférences  de la mairie  est    pleine  ( 90 personnes ) : adultes  qui   assurent   la  conduite  accompagnée , futurs   conducteurs   qui ont  répondu  à l’invitation   de  l’auto-école  Bernard   et  de la  Prévention  routière. Le  président  de l’UAV  RUGBY et Jean-Claude  Bourguignon,  éducateur, ont  formulé  la demande  de cette  réunion  d’informations  et  de réflexions  pour  les  jeunes  joueurs  licenciés  dans leur   club . « Il  y a une  forte  demande   des  associations  sportives » nous  précise   Bernard Pérard. Cette  conférence   s’établira      autour  des  questions  et de  communications   d’accidents. MM  Pérard     et   Thierry  Monnier   assurent   le  côté     technique  des  accidents :  état  du  véhicule,  vitesse , respect  des  panneaux  du code  de la  Route . Pour   l’anecdote,  M.Pérard   raconte   qu’un  jeune  conducteur  accompagné  a  été    pris   à  135 km /h sur  la rocade  d’Auch.

Cathy    Potenza   de  l’ANPAA (association  nationale   de  prévention   alcoolique  et  addictologie )  intervient    pour   signaler  les  conséquences,   d’un état  alcoolique    chez un   conducteur. Les   quantités  qui   font l’objet  de  répression   surprennent  le public , ce   qui  devrait   amener  à doser    les   3e  mi-temps. A l’alcool  s’ajoute  aujourd’hui   la drogue, et l’addition    donne des   conducteurs   incapables  de  maîtriser   leur  véhicule,  ils  deviennent   des assassins  pour  d’autres conducteurs .Il   semblerait    tout  de même   que   les groupes  de jeunes  prévoient   un  conducteur  « sain »  pour   rentrer   chez  eux. On   attira aussi l’attention,  sur   le temps de  sommeil, car des  statistiques  montrent que  des   accidents   se produisent   par   une   somnolence   au volant  .

Des    réunions   sont  organisées   sur le   plan   régional mais devraient  être     plus  nombreuses  encore. Une    réflexion,  un   débat    sur les   diverses   causes  des  accidents, sauveraient     peut-être  bien  des vies  .

                    Pierre  Dupouy