Mirande Fessenheim des liens très profonds

mairie fessenheim visite.JPG

On se souvient que Mirande, en septembre 1939, quelques jours seulement après la déclaration de guerre, se vit imposer dans la plus totale impréparation l’accueil de près de 800 réfugiés du Haut-Rhin. Ils devaient rester dans la bastide près d’un an au cours duquel survinrent des décès, des naissances et des mariages (parfois mixtes) au sein de cette communauté déplacée.

Récemment, était reçu en mairie de Mirande l’un de ces anciens nouveaux-nés, Nicole Kuhn-Scherrer, 76 ans aujourd’hui,  dont la mère, déplacée de Rustenhart alors qu’elle se trouvait enceinte de 7 mois, était domiciliée avenue Saint Roch. Cette naissance (peut-être la première localement parmi ces Alsaciens) eut lieu le 12 novembre suivant, deux mois après l’accueil des réfugiés.

C’est Jacques Piquemilh (dont la famille a tissé de solides liens d’amitié avec des réfugiés et qui perdurent depuis 1939), ayant reçu cette visiteuse et sa petite-fille dans son gîte, qui a fait le rapprochement avec une contribution  parue dans un bulletin de la Société archéologique du Gers en 2010. Colette Duffort, mémoire locale et qui se souvenait de certains détails, avait été elle aussi conviée en mairie pour ce moment d’émotion.

La petite-fille avait offert ce voyage du souvenir à sa grand-mère pour son anniversaire.

Pierre Beaudran, premier magistrat de la ville, devait faire découvrir à  son invitée, qui en ignorait l’existence du fait qu’elle a quitté Rustenahrt depuis fort longtemps, les liens multiformes très étroits qui se sont créés et qui sont ardemment entretenus entre Fessenheim et Rustenhart.

 

Photo: Nicole Kunh-Scherrer, Colette Duffort et Pierre Beaudran

Publicité
Suggestion d'articles
Suggestion d'articles