Pour son premier solo de danse, le tarbais Bouziane Bouteldja lance un appel à la tolérance. Parti de son expérience personnelle, il traite de l’oppression religieuse, culturelle et familiale qui empêche la libération des individus. Grâce à la danse, Bouziane est allé puiser au plus profond de sa culture a0n de comprendre comment le corps et la pensée se soumettent aux tabous sociaux et à ce déterminisme que l’on croit si fatal… Depuis ses débuts, le danseur emprunte la voie du hip-hop et laisse son corps s’exprimer sur des questions liées à l’identité. Sur un plateau miroir, tout est là pour nous rappeler que le destin peut être réversible et qu’un acheminement vers le bonheur est possible. Sa religion, c’est la danse !
“Dans ce spectacle, je parle des tabous, des religions, des interdits, de cette oppression, de ces vieilles traditions qui créent un environnement propice aux frustrations, aux violences morales, physiques et sexuelles et aux dérives extrêmes. Ceci n’est pas une offense. C’est l’expression de ma liberté retrouvée”, dévoile Bouziane Bouteldja.
Jeudi 12 mai à 21 heures au dôme de Gascogne. Prix d'entrée: 17 € / 13 €.