GERS : La FDSEA A TENU SON 50e CONGR

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Sus aux normes qui "détruisent l'économie et les emplois"

Le cinquantième congrès annuel départemental de la FDSEA du Gers s’est tenu mardi 26 janvier à la salle des fêtes de Pessan sous la présidence de Bernard Malabirade. Les personnalités du monde agricole, politique du département, et quelques deux cents adhérents répondirent à l’invitation pour en premier lieu écouter les diverses interventions des responsables des filières agricoles via la projection d’un film. L’occasion de ce congrès a été aussi de rappeler les actions marquantes de 2015.

L’essentiel de cette journée s’est déroulé autour d’une table ronde dont le thème proposé était : « Moins de norme = Plus d’économie = Plus d’emploi ». L’animation de cette table ronde était assurée par la trésorière de la FDSEA, Marianne Dutoit. Pour participer aux discussions autour de Bernard Malabirade étaient invités Eric Thirouin, président de la commission environnement FNSEA, Franck Montaugé, sénateur-maire de la ville d’Auch, et Carole Hernandez-Zakine, docteur en droit à In Vivo.

    Marianne Dutoit avant de donner la parole aux intervenants souligna «qu’il nous fallait moins de normes pour développer l’économie et créer des emplois ». Et d’ajouter «  que la France est le pays européen où il y a le plus de normes. Nous devons combattre cet excès ».

    Carole Hernandez-Zakine, experte en droit de l’environnement et plus particulièrement en agriculture, estime à 400 000 le nombre de normes en France. Elle disséqua la transposition des normes européennes vers la France. « Je m’interroge, dit-elle, sur les transpositions de l’Etat qui va au-delà des textes européens ».

    Franck Montaugé évoquant la crise aviaire se veut « à la disposition de la profession pour vous aider à relever les défis qui sont devant vous ». D’autre part il proposa « une clarification de la réglementation, la simplification des mesures en mise de conformité, l’introduction de plus de flexibilité dans l’interprétation des règlements et des normes ».

    Eric Thirouin concernant la crise aviaire souhaite « que l’Etat et l’Europe assurent leurs responsabilités en donnant exactement le montant de la perte ». Parmi les dossiers qu’il faut mener à leur terme il cite « l’étiquetage produit en France pour les produits y compris ceux qui sont transformés », « la création d’un fond de soutien qui serait abondé par les producteurs », et « reconquérir nos marchés à l’export ».

    La conclusion revint à Bernard Malabirade qui selon lui « la France se désindustrialise et l’agriculture aussi, la France s’endort sur son matelas social ». Très sensible au drame de la grippe aviaire il conclura en affirmant que « la réalité sanitaire nous rattrape, notre cheptel est plombé, mais nous assumons la stratégie sanitaire ». 

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