Un arbre pour les générations futures

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Ginkgo Biloba pour des centaines d'années

La semaine passée, près de la Suite de Pan, les élèves du collège Hubert Reeves ont participé à plantation d'un Ginkgo Biloba en présence de Thierry Boutonnier, le créateur de la Suite de Pan.

Cette première action de restauration écologique a été suivie d'un après-midi de semis à la volée, ouvert au public.

L'objectif ?

Re-végétaliser le Chemin de la Biodiversité suite aux travaux d'aménagement de la digue, dont l'accès a récemment été rouvert ! 

Un grand merci à Michel Soriano, ancien maire de Lasseran, pour avoir offert à la commune le Ginkgo Biloba.

Le Ginkgo Biloba

Le ginkgo est le dernier représentant d’une lignée apparue il y a près de 270 millions d’années, bien avant l’apparition des plantes à fleurs. Sa morphologie a peu évolué au fil du temps. Rare, voire éteint, à l’état sauvage – originaire a priori du sud-ouest de la Chine –, il ne doit certainement sa survie qu’à sa culture, d’abord par les religieux chinois qui le plantent depuis plus de mille ans près des temples, puis aujourd’hui dans le monde pour l’ornement et la consommation de ses amandes.

Arrivé sous forme de graines aux Pays-Bas vers le milieu du XVIIe siècle, l’arbre était mystérieux pour les botanistes. En 1780, M. de Pétigny, botaniste de Montpellier, rapporta pour la première fois en France cinq jeunes ginkgos acquis à Londres au prix extraordinaire de quarante écus le pied, l’anecdote valant à l’espèce son surnom d’« arbre aux quarante écus ». Thouin reçut l’un de ces pieds, gardé en pot sous serre puis planté dans un carré de culture près de la rue Buffon en 1792.

Tous les pieds connus en Europe étaient des mâles, issus de bouture ou marcottage des premières souches. Ce n’est qu’en 1814 qu’un pied femelle fut découvert près de Genève. Pour obtenir des graines fertiles, les botanistes greffèrent des branches du ginkgo femelle sur les arbres mâles. Le ginkgo de Thouin fut greffé en 1838 par le chef jardinier Camuzet, avec une branche femelle issue de la première greffe réalisée au jardin des plantes de Montpellier en 1830.

Le 6 août 1945 eut lieu l’explosion atomique d’Hiroshima. La végétation autour de l’épicentre fut étudiée au mois de septembre de la même année. Un ginkgo situé près d’un temple détruit situé à un kilomètre de l’épicentre fut le premier végétal à bourgeonner au printemps de l’année suivante. C’est une espèce très résistante aux agents mutagènes notamment aux radiations.

source Muséum d'histoire naturelle

fleurance gingo ©ville feurance
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