Tout a commencé ce lundi 2 décembre en tout début d’après-midi au rond point de Saint-Cricq avec un premier rendez-vous d’échauffement avec quelques tracteurs qui ralentissent la circulation. Puis les choses sérieuses commencent avec ce rassemblement de tracteurs et remorques au rond point des Justes ou sont déballés quelques ballots de paille et autres pneus et détritus. La fumée est noire et les flammes bien rouges, c’est le feu de la colère par lequel s’expriment les JA32 et la FDSEA32.
Puis deux heures plus tard le convoi composé d’une vingtaine de tracteurs et d’une centaine d’agriculteurs prennent la route pour se rendre à la Direction départementale des territoires (DDT) située place de l’Ancien foirail. Un épandeur de fumier rempli de papiers envoi des confettis dans l’entrée de la DDT qui est ensuite bloquée par une quinzaine de ballots de paille empilés les uns sur les autres présentant ainsi un mur infranchissable sur lequel on peut lire des revendications.
Une fois « l’opération DDT » terminée, tout le monde lève l’ancre au son des klaxons et sirènes des tracteurs pour aller place de la République et à la préfecture. La haute-ville est paralysée alors que la manifestation bat son plein avec un déversement de papiers et foins déchiquetés devant la préfecture et qu’un radar de chantier mobile est déposé devant le commissariat.
Reste maintenant à attendre le retour de la délégation des JA32 et FDSEA32 qui est reçue par le préfet du Gers, Alain Castanier. Les JA32 étaient représentés par Guillaume Fauqué, Clément Souques et Jean Baptiste Séraphin, pour la FDSEA32 avec Benjamin Constant et Pascal Herman. Le compte rendu de l’entretien fut court mais précis en indiquant les points clés des revendications dont ceux du dossier coriandre, l’influenza aviaire, les différentes vaccinations, la trésorerie, les simplifications (surcharges administratives), le Mercosur(les lignes bougent…).
« Il y a des mesures qui ne coûte pas des sous, il est urgent de les appliquer. Nous avons un préfet qui vient de la ruralité, nous espérons qu’il saura mettre son pied sur le bas de la porte pour la laisser entrouverte afin de faire remonter nos revendications », déclare Benjamin Constant.
Et la soirée se conclura par le déversement de ballots de paille devant l’Office Français de la biodiversité (OFB) à Pavie.