Nogaro

Il dit apprécier particulièrement le floc qu'il a découvert récemment

Pierre Ory, préfet du Gers, est venu le 16 décembre rencontrer la direction de la Cave CPR Les Hauts de Montrouge. Isabelle Tintané et Vincent Gouanelle, conseillers départementaux l'ont rejoint, ainsi que  Chantal Mauranx, directrice de la production.

Patrick Farbos, président de la Cave, a fait les honneurs de celle-ci. Il a exposé la situation de la coopérative et donné quelques chiffres : 900 ha de vigne cultivés par 60 exploitants ; 26 employés. La Cave est le 1er metteur en marché de floc et le 3e ou le 4e metteur en marché d'armagnac. Elle exporte vers 40 pays. Ses adhérents cultivent principalement les cépages de blanc de colombard, sauvignon, gros manseng et ugni blanc.

Le président est fier que de jeunes viticulteurs se soient récemment affiliés à la Cave. Et il est satisfait du partenariat noué avec Les Grands Chais de France, qui assure la mise en marché d'une forte proportion de la production.

L'avenir dans la grande région - Parmi ses objectifs, Patrick Farbos mentionne la volonté de préserver les surfaces d'exploitation et l'effort pour en capter d'autres.

S'agissant des prix pratiqués, il estime qu'ils sont bien positionnés par rapport à la concurrence intérieure et extérieure. À ce sujet, le préfet note qu'ils trouve les prix des vins du Gers intéressants.

Quant à l'avenir de la Cave dans la nouvelle grande région Languedoc - Midi Pyrénées, Patrick Farbos est convaincu que chaque région viticole pourra conserver son identité propre. Il tire cette conclusion et cet espoir d'entretiens « cap à cap » avec des dirigeants de coopératives du Languedoc.

Un souci aussi : la perte de l'aide à l'enrichissement qui s'élevait à 2 euros/ha. La Cave y pert 160 000 euros.

L'année 2015 a été une bonne année de récolte : 91 000 hl ont été rentrés, contre 70 000 en 2014. Et la qualité est également présente.

Pour la rémunération des adhérents, le président rejette la rémunération en fonction des aléas des récoltes et des ventes. Comme les 26 employés, les 60 producteurs doivent pouvoir compter sur un revenu constant.

La journée du floc, le 4 août à Éauze a été un grand succès commercial et Patrick Farbos voudrait faire connaître ce produit ailleurs que dans le Gers, sinon « à quoi ça sert d'en vendre ici, si les clients n'en trouvent pas quand ils reviennent chez eux ? ».

4 Avec Isabelle Tintané Vincent Gouanelle et Chantal Mauranx 1bis 161215.jpg
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3 Avec Isabelle Tintané Vincent Gouanelle et Chantal Mauranx 1bis 161215.jpg
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1 Pierre Ory et Patrick Farbos 1bis 161215.jpg
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1 Arrivée de Pierre Ory 161215.jpg
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