Les éleveurs de volailles en plein air bio dénoncent un scandale

Cette matinée du 18 février l’association « Sauve qui poule » a mobilisé environ une trentaine d’éleveurs devant la DDETSPP (Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations), située chemin de la Caillaouère. Il s’agissait tout particulièrement d’apporter leur soutien aux éleveurs de volailles en plein air bio lesquels ont été mis en demeure par les services vétérinaires de les confiner dans les huit jours sous peine de la menace  d’amendes et de sanctions pénales (750 € d’astreinte par jour et par animal).

Tromperie sur la marchandise

Paradoxalement les éleveurs conserveraient  le label plein air bio, « ce qui est une tromperie sur la marchandise, nos poulets ne sont plus du tout dehors tout comme les élevages de poulets fermiers de Loué, c’est un scandale », s’insurge un éleveur.

D’ailleurs l’association « Sauve qui poule » estime que « le plein air apporte du bien être aux animaux, répond aux attentes de qualité des produits et des paysages. Il contribue également à l’équilibre social, économique et environnemental de systèmes d’élevage autonomes qui privilégient la main d’œuvre, les circuits courts. L’élevage de volailles claustrées en bâtiment va à l’encontre de ces objectifs ».

Une demande rendez-vous a été sollicitée auprès du Préfet du Gers.

Retrouvez notre reportage sur la Ferme en coton ICI

Publicité
Suggestion d'articles
Suggestion d'articles