Dans notre très récent article - pour le découvrir, cliquer sur le lien - nous espérions une solution heureuse aux démêlés qui opposaient la mairie et les commerçants du marché de La Bouquerie qui s'installent à l'extérieur de la halte, sur l'esplanade Jacques Chirac.
Ce matin, dès l'aube, un comité d'accueil attendait que ceux-ci arrivent pour contrôler leurs installations.
Les agents municipaux étaient là pour faire respecter les consignes qu'on leur avait transmises, des ordres qu'ils devaient bien suivre. Cet arrêté d'ailleurs a-t-il été seulement voté en réunion du conseil municipal ? Sans doute pas, cette décision ne demande sans doute pas à être approuvée par l'ensemble du conseil municipal ? Dommage !
Ce matin, une dérogation, au lieu de la bâche imposée au départ, les commerçants pouvaient se contenter d'un drap sinon ils ne pouvaient accéder au marché.
Bon gré mal gré, les marchands se sont résignés, ils ont sorti leurs draps. Laurie Marchesin montre sur notre seconde photo ci-après - Aie aie, nouvelle formule du Journal du Gers, on s'adapte ! - comment elle peut accéder à l'intérieur de son véhicule. Cela semble vraiment très pratique !
La Ferme de Martin Neuf, mais que s'est-il passé pour que les gendarmes interviennent ainsi ? Le producteur aurait voulu aller plus vite et passer outre les contrôles en les évitant. Résultat : il risque une amende de 1.500 €. Finalement, le camion est bâché d'un drap.
Avaient-ils tous des draps dans leur véhicule ?
Le maraîcher, lui, ne devait pas en avoir de draps. Donc, il a fait avec ce qu'il avait sous la main : des bâches transparentes à découvrir sur notre 4e photo ci-dessous.
Chacun se fera son avis sur le rendu esthétique de telles installations !
Pour en savoir plus et négocier avec les responsables de cette décision , ce matin, les commerçants n'ont réussi à contacter aucun élu, ni le responsable de la commission, Lionel Pitton, ni le maire actuellement en congés. Il semblerait que quelques jours plus tôt, une médiation ait été tentée via la Chambre d'Agriculture, sans aucun résultat.
Les marchands vont-ils avoir encore envie de revenir sur ce marché de La Bouquerie en plein essor, ce qui n'est pas le cas des marchés du mercredi et du samedi, en centre ville ?
Ne pourraient-il pas souhaiter aller ailleurs où ils seront mieux accueillis au grand dam de tous leurs clients ?
N'est-il pas encore temps de revenir sur une décision qui ne semble fondée sur aucune raison précise sinon le fait d'avoir le dernier mot ?