Dans les hauteurs de la cathédrale, l'orgue, un instrument pour des musiciens au sommet de leur art

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Si la prestation de Laurent Carle a été unanimement appréciée par le public, qu'en sera-t-il lors de la prochaine Vespérale avec, comme invité, Thierry Escaich, un musicien unique ?

Mardi 20 juillet, à la Cathédrale, pour cette seconde Vespérale de la saison, l'association des Amis de l'Orgue de Condom avait invité un artiste à la renommée internationale. Pourtant, Laurent Carle, comme Mathieu Samani qui l'accompagnait lors de cette soirée, est basé tout près dans le Sud-Ouest, puisque l'un et  l'autre enseignent à Tarbes.

Laurent Carle mène une quadruple activité d'organiste concertiste, de compositeur, d'enseignant et de pianiste de jazz. 

Mathieu Samani au saxophone - attention, si vous n'y connaissez rien comme l'auteur de cet article, ne vous laissez pas berner, il s'agit bel et bien d'un saxophone, même s'il n'en a pas l'allure habituelle, parce qu'il s'agit d'un saxophone ... soprano -, et Laurent Carle derrière l'orgue.

Les deux musiciens, l'organiste et le saxophoniste, ont proposé au public un programme très original autour de la musique classique avec Bach et Marin Marais, mais en y mêlant le jazz de John Coltrane et des classiques jazzy comme Come Sunday de Duke Ellington et Nardis, une composition tendance orientaliste de Miles Davis.

Prochain rendez-vous dans la cathédrale condomoise : mardi prochain, le 27 juillet, où ce sera Thierry Escaich qui sera assis à l'orgue, un artiste lui aussi de dimension internationale, sinon plus...

La semaine prochaine, Laurent Carle sera remplacé par Thierry Escaich derrière l'orgue condomois.

Compositeur, organiste et improvisateur, Thierry Escaich est une figure unique de la scène musicale contemporaine et l’un des représentants majeurs de la nouvelle génération de compositeurs français. Les trois aspects de son art sont indissociables, ce qui lui permet mêler dans ses concerts création, improvisation et interprétation dans les combinaisons les plus diverses.

Son œuvre comporte une centaine de pièces au lyrisme incandescent et au rythme implacable. Se situant dans la lignée de Ravel ou Messiaen, ne refusant pas les apports des musiques populaires ou les éléments d’inspiration sacrée, le monde sonore d’Escaich s’appuie sur un élan rythmique obsessionnel et de puissantes architectures.

Thierry Escaich a beaucoup composé pour son propre instrument : pièces solistes, musique de chambre, trois concertos, etc. Ses pièces sont inscrites au répertoire des plus grands orchestres aussi bien en Europe qu’aux États-Unis.

Il se produit en récital dans le monde entier, mêlant les œuvres du répertoire à ses propres compositions et à des improvisations. Sa carrière de compositeur est étroitement liée à celle d’organiste et c'est derrière, l'orgue qu'on le retrouvera à Condom, mardi prochain.

Il a reçu quatre Victoires de la musique (2003, 2006, 2011 et 2017). Il enseigne, depuis 1992, l’improvisation et l’écriture au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP), où il a remporté lui-même huit premiers prix.

Il est également à l'affiche le lendemain, mercredi 28 juillet, du Festival Classic Cahors 2021, à la Cathédrale Saint-Étienne de Cahors, à 21 h.

Claude Descudé, la vice-présidente des Amis de l'Orgue, ne boude pas son plaisir, ce mardi 20 juillet, à écouter Laurent Carle et Mathieu Samani. La semaine prochaine, la joie sera sans doute de la même ampleur !

À Condom, le concert à ne pas manquer !

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