En tout cas, certainement dans celle de Notre-Dame de Piétat où d'ailleurs, en raison de la culture rugby très marquée dans cet établissement, il a sans doute toujours été présent.
Attention, règlement strict, le rugby à l'heure du coronavirus se transforme en un simple jeu de passe pour ces écoliers.
Mardi dernier, le 19 mars, les représentants de la Fédération française de rugby (FFR) sont venus remettre des kits "Rugby scolaire" à ceux qui ont participé aux séances encadrées par Kevin, animateur mandaté par le comité départemental de l'UGSEL (Union Générale Sportive de l’Enseignement Libre) dans le cadre d'un partenariat avec la FFR.
Carole Fratus, l'intervenante sportive tout au long de l'année scolaire et cela depuis bon nombre d'années - sans doute d'ailleurs la dernière ? - à Notre-Dame de Piétat, par ailleurs présidente de la SAC Athlétisme, a joué ainsi parfaitement son rôle de référente UGSEL, en accompagnant Kévin lors de ses animations.
Laetitia Pachoud, vice-présidente de la FFR, en charge des solidarités, mais surtout la nouvelle présidente du Comité départemental de rugby du Gers, accompagnée par Jean-Jacques Reich, lui aussi membre du CD, a dit tout son plaisir de distribuer ces équipements qui vont permettre à ces jeunes de continuer à jouer au rugby.
Ces kits rugby ont bénéficié, cette année, à neuf écoles du département, quatre affiliées à l'UGSEL et cinq à l'USEP (Union Sportive de l'Enseignement du Premier degré).
Cette dotation comprenait des chasubles, des plots à installer sur le terrain et des ballons, mais pas n'importe lesquels certains des vrais en cuir et d'autres en mousse, à privilégier pour jouer dans la cour de "récré" avec des tirs qui pourraient partir dans de mauvaises directions, les vitres des classes par exemple.
La remise de ces lots a été l'occasion de démonstration d'enthousiasme et aussi de quelques éclats de rire.
Auparavant, en début d'après-midi, les enfants avaient su garder leur sérieux pour témoigner de cette expérience nouvelle. En effet, comme Marie-Pascale Boucher, directrice de l'école, l'explique, chaque élève de chaque niveau avait préparé une phrase résumant ce qu'ils avaient retiré des interventions rugby auxquelles ils avaient participé.
Bien résumé : Parce qu'on a fait des jeux
Plus explicatif : J'en fais du rugby, pas à l'école, donc cela m'a plu de partager le rugby que j'aime tant avec les copains de l'école
Une bonne raison : Cela nous a permis de mieux nous connaître
Est-ce que ce sera un bon motif pour être un futur adepte ? : Pendant ces interventions rugby, on a apprécié la bonne ambiance et on a bien rigolé
Les plus âgés, moins spontanés, semblent avoir vraiment réfléchi avant de dresser un bilan de leur expérience rugbystique.
↪ Les entraîneurs qui nous encadraient, étaient gentils et c'était chouette qu'ils prennent de leur temps pour s'occuper de nous.
↪ Vous avez été patient et sympa avec nous, tout le monde avait un ballon, donc pas de dispute !
↪ Nous avons découvert un nouveau sport et cela nous a beaucoup plu, les jeux étaient variés et on a découvert l'esprit d'équipe.
Lionel Pitton, président de la Société Athlétique Condomoise de Rugby (SAC), depuis 2020, regrette de ne pas avoir eu cette même chance lorsqu'il était en école primaire. En effet, les écoliers présents, eux au contraire, bénéficient de cet avantage avec la découverte des valeurs du rugby : la solidarité et l'esprit d'équipe. Une bonne base pour démarrer dans la vie.
Derrière les enfants, Marc Lacave, directeur de l'école de rugby de la SAC, Lionel Pitton, Laetitia Pachoud, Carole Fratus et Marie-Pascale Boucher.
Pour conclure, Laetitia Pachoud revient sur l'exploit des Bleus, samedi soir, lors du match du Tournoi des six nations entre le Pays de Galles et la France, où les Bleus ont battu les Gallois à la dernière seconde.
Car oui, le rugby est un sport qui vous apprend que dans la vie, tout est possible...
Alors, pourquoi pas un futur Grégory Alldritt parmi ces jeunes condomois qui découvrent le rugby ?
Photos Marc Le Saux