En cette veille du réveillon de Noël, le marché du mercredi s’est tenu, comme de coutume, à Condom. Sur la Place Saint-Pierre, dans son chalet en bois, près des Mousquetaires, Jérome Guidi anime la cité sonorisée comme chaque année : musiques, interviews de personnalités et publicités locales éveillent l’attention des Condomois.
Sous la Halle, les clients sont accueillis en musique par la Boîte à Jouer avec des airs de danses folkloriques et des chants de Noël.
De nombreux Condomois - des esprits chagrins diront... un peu trop peut-être - étaient au rendez-vous pour s'approvisionner en produits frais. Mais cette affluence, surprenante pour les habitués, a une explication logique, les rayons désespérément vides en fruits et légumes à l'Intermarché local en raison des soucis d'approvisionnement dus à une grève dans un entrepôt du Tarn-et-Garonne.
Après avoir quitté l'entrée de la Halle, les artistes de la Boîte à Jouer ont continué leur animation à l'intérieur.
Cette balade nous donne l'occasion de découvrir ou redécouvrir les commerçants installés à l'année. Mais aussi de faire connaissance avec un nouveau venu, Tony - ci-dessous, photo de gauche - qui a repris, en septembre, ce stand de crémerie.
Les Établissements Bonne, une institution, toujours les mêmes vendeurs, mais quelques changements, le Journal du Gers vous en a fait part récemment. Notre balade prend fin maintenant et la chanteuse de la BAJ nous fait un signe d'au revoir. Pour elle aussi, il est temps de quitter la halle.
L’équipe, toujours aussi dynamique de la Boîte à Jouer, est ensuite remontée dans le train pour faire le tour de la ville en chansons, les Condomois, eux, n’ayant pas eu l’autorisation, par arrêté préfectoral, de grimper dedans.
Le petit train, descendu de la haute ville à la Bouquerie, arrive devant les locaux du Secours Populaire.
Pour finir sa tournée, le Père Noël va participer à la distribution de cadeaux. Cette année, selon le vœu de Jean-Claude Gayrin, ces paquets devraient s'ouvrir sur des présents neufs, spécialement choisis pour l'occasion.
Texte et photos Marc Le Saux