Yannick Collier, bouquiniste à Marsolan, et Laurent Amouroux, installé à Jegun, ont décidé de se lancer : remonter une foire aux livres comme au bon vieux temps de celle qui faisait les beaux jours de Marsolan.
Des inconscients ? Des optimistes ? En tout cas, des chanceux car, malgré les circonstances, en dépit du contexte et des contraintes liées à une organisation alourdie du fait du Coronavirus, les amateurs ont répondu présents. Ils étaient bel et bien là, notamment le dimanche matin, le 23 août, à Jegun.
Des livres avec de belles reliures sans doute d'origine !
Encore d'autres, les amateurs d'ouvrages anciens avaient le choix ce dimanche, à Jegun.
Mais, dans le cas contraire, en cas de nécessité, pour redonner le lustre d'antan à ces vieux ouvrages, il suffit dorénavant de faire appel à Johanna Sentou. Elle vient de prendre la suite de la relieuse installée auparavant à Lectoure. Pour en découvrir plus sur son métier et sur elle-même, reprenez notre récent article qui lui est consacré.
Si ce n'était pas les livres, mais les disques qui vous avaient attiré à Jegun, dimanche dernier, il vous suffisait de sortir de la salle des fêtes et premier stand sur votre droite : des dizaines de bacs remplis de 33 tours s'offraient à votre voracité. Thomas Cuvelier avait dû déménager une bonne partie du stock de sa petite boutique Bullit, à Toulouse, pour venir proposer ses 33 tours à des amateurs de bonne musique ou des nostalgiques des années passées.
En face du disquaire, toute une allée de bouquinistes comme celui-ci ; Ils étaient au moins cinq comme lui à avoir déserté le marché du dimanche matin, à Toulouse, sur la place Saint Aubin, pour découvrir cette nouvelle foire dans le Gers.
Bon, on a beau être organisateur, on a aussi pris le temps d'installer son propre stand. Yannick Collier encaisse le montant d'une vente, nous sommes à la mi-journée ... il faut espérer que ce ne soit pas la première. Sinon on se demanderait bien pourquoi il est aussi enthousiaste à l'idée de renouveler l'opération l'année prochaine.
Quant à son collègue en organisation, le bouquiniste local, Laurent Amouroux, il avait installé son stand sur l'estrade, mais était-ce vraiment une place de choix. Seul lui pourrait nous le dire !
En tout cas, l'organisation était au top, gel hydroalcoolique à toutes les entrées de la salle, visiteurs masqués comme il se doit à l'intérieur et même souvent cet équipement conservé à l'extérieur.
Des obligations et des contraintes qu'on souhaite pouvoir oublier pour la prochaine édition en 2021.
