Si vous avez des vieux vinyles, gardez-les !

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A la Foire aux livres de Jegun, vous allez faire connaissance – si ce n'est déjà fait – avec Thomas Cuvelier qui a fait, de sa passion, son métier.

Les vinyles ont de nouveau la faveur du public.

Pour les inconditionnels, le disque vinyle correspond à une époque de 1950 à 1970 ; pour eux, c'est le son qui fait toute la différence. Enregistré en analogique, il donne un grain irremplaçable. À l'heure actuelle, les labels enregistrent à l'ancienne d'où un prix du disque plus onéreux, ou alors ils pressent sur vinyle des enregistrements faits en numérique, avec un coût de fabrication réduit, mais avec la qualité qui va avec ! Seule l'écoute va faire la différence ! Mais le son - non numérisé, plus naturel, dynamique, plus « chaud » ou plus précis dans les aigus - n'est pas la seule raison pour revenir au vinyle, la pochette attire évidemment les collectionneurs.

Tombés en disgrâce, les 33 tours ne se vendaient plus guère et les occasions qui restaient dans les bacs entre 1990 et 2000, recommencent à prendre de la valeur. Un disque qui se vendait à peine à 2 €, peut maintenant partir à 15 €.

Alors que l'industrie du Compact Disc (CD) apparu en 1983, s'effondre littéralement, le vinyle refait une percée. Il n'y a qu'à voir les rayons consacrés aux disques microsillons qui ne cessent de croître dans les grands magasins spécialisés comme la FNAC ou Virgin Megastore.

On pensait le vinyle ringard, car le vinyle, c'est fragile, ça prend de la place, c'est contraignant à écouter, il faut une platine qui, elle aussi, prend de la place, Mais détrompez-vous, le vinyle connaît aujourd'hui un succès grandissant !

Dénicher des vinyles d’exception est une occupation envoûtante. Les collectionneurs vous parleront même d’une religion ! De la fouille minutieuse des bacs de disques au rituel sacré de l’écoute de ses musiques préférées, vous avez besoin d'un endroit pour satisfaire vos recherches.

À Jegun, vous allez pouvoir découvrir, à l'occasion de la Foire aux livres du Dimanche 23 août, entre 9 heures et 18 heures, Thomas Cuvelier et sa boutique toulousaine Bullit.

Bulllit en l'honneur de Steve Mac Queen et de son personnage de policier intègre et tenace

Amateur de musique et de cinéma, Thomas Cuvelier, disquaire depuis 1996, a commencé sur les marchés en vendant des CD, des VHS et des vinyles d'occasion. Débuts pas faciles surtout pour obtenir une possibilité de déballer régulièrement sur les marchés de Toulouse très demandés, comme le Capitole. Puis, à force de persévérance et, avec les années, il a eu "sa place", d'où des revenus plus réguliers ce qui a permis l'ouverture d'une boutique en novembre 1996, rue Peyrolière, à Toulouse, au nom de Bullit, premier magasin dédié à la musique, mais aussi au 7e art. Les débuts y sont difficiles, mais la clientèle se fait par le bouche à oreille, chez les collectionneurs, grâce à des prix attractifs et aux affiches de films.

Pour se rapprocher du centre ville, en 2010, le nouveau "New Bullit" ouvre ses portes au 20 rue des Lois. La proximité des autres disquaires est à la fois un atout car les acheteurs peuvent très vite faire le tour et comparer, mais aussi un inconvénient car il faut trouver de la bonne marchandise pour se distinguer des autres.

Pour un vendeur de disques d'occasion, cela signifie : prendre contact avec des particuliers, aller chez eux et acheter des lots de disques qu'il faut trier, nettoyer. Le travail n'est pas le même, en temps et en fatigue, que ce qui consisterait à simplement commander, via internet, des disques neufs qui vont arriver prêts à vendre, directement en magasin.

La boutique Bullit est plutôt petite ; on ne vend plus de livres comme au tout début, uniquement des disques et des reproductions d'affiches sur le cinéma et la musique.

Pour être mieux vu, un site de vente en ligne est ouvert sur Discogs pour la vente, notamment à l'étranger, de pièces originales et plus rares.

Sur place, grâce à un accueil chaleureux, des vendeurs compétents et des petits prix, la boutique s'est faite sa réputation parmi les nombreux disquaires toulousains. C'est ce dont vous aurez une idée quand vous rencontrerez Thomas, dimanche prochain.

Connaissez-vous le Disquaire Day ?

Une fois par an, depuis dix ans en France, le Disquaire Day a lieu chez les disquaires indépendants, toute la journée du troisième samedi du mois d’avril. Le Disquaire Day 2020 aurait donc dû avoir lieu, le samedi 18 avril, cette année.

Organisée par le Club Action des Labels Indépendants Français (CALIF), une première depuis sa création, la version française du Record Store Day se déroulera finalement sur un ensemble de quatre dates au lieu d’une seule. Suite au confinement, cette journée internationale a été reportée aux samedis 20 juin, 29 août, 26 septembre et 24 octobre.

Étalé sur un ensemble de quatre dates, afin de limiter au maximum l’afflux trop important des amateurs et amoureux du vinyle sur un même jour, cet événement, instauré en 2007 aux États-Unis, puis arrivé en 2011 en France, aura lieu, pour  la prochaine date, le samedi 29 août 2020. Des vinyles sont produits spécialement à cette occasion, les artistes, labels et distributeurs montrent ainsi leur soutien aux disquaires indépendants. La liste en est disponible sur le site Internet du Disquaire Day ou sur celui du Record Store Day, il s'agit d'éditions limitées mais il y en a pour tous les goûts.

En France, le Disquaire Day rassemble plus de 100 magasins indépendants, le Bullit, à Toulouse, en fait partie.

Bullit : 20 rue des Lois - Toulouse – Tél. 05 34 30 99 21

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