Mardi, à 18 h, le cirque franco-belge a donné son unique représentation place du Foirail dans des conditions quelque peu inhabituelles.
N’ayant pu monter leur chapiteau de 2000 places trop imposant pour le lieu, la troupe a donné son spectacle en plein air sur une piste installée au milieu des imposantes caravanes.
Des conditions idéales en cette période de pandémie !
Certes, les gradins étaient un peu trop ensoleillés mais le directeur, Monsieur Muller, qui officiait en Monsieur Loyal, a pris soin des spectateurs en leur proposant de déplacer leurs chaises pour se retrouver à l’ombre.
Comme le cirque Landri qui était présent à Vic en mars, le cirque franco belge est un cirque familial.
On travaille en famille et cela se voit, on est polyvalent, on s’adapte, on improvise et on se soucie du bien-être du public.
Tous les numéros n’ont pu être exécutés en raison de ces conditions particulières - pas de trapézistes par exemple- mais le spectacle auquel nous avons assisté était très professionnel.
On retiendra deux jeunes artistes prometteurs, un jeune équilibriste également habile jongleur et une danseuse de hula hoop qui excellait aussi au monocycle.
Les numéros avec les animaux ont particulièrement ravi les enfants, les fauves bien entendu mais aussi des Dalmatiens et des furets !
Il manquait peut-être le chapiteau mais toute la magie du cirque traditionnel était là : la musique, les costumes à paillettes, les clowns...
Le directeur du cirque a remercié chaleureusement à la fin du spectacle la municipalité de la ville pour les avoir accueillis.
En effet, les maires qui acceptent de recevoir les cirques sont de plus en plus rares.
On peut le regretter car ces spectacles offrent encore du rêve aux enfants mais aussi aux grands et proposent une alternative au tout écran !
Le cirque franco belge a quitté la place du foirail pour se rendre à Mont de Marsan puis à Condom.
Les clowns en video