Une rentrée scolaire pas ordinaire

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Ancien enseignant à Valence-sur-Baïse, ce matin, j’avais une forte pensée pour ceux qui effectuaient leur rentrée après une coupure de plusieurs semaines imposée par la pandémie qui touche la population.

Je sais que des réunions avaient été tenues pour la préparer avec des conditions optimales de sécurité. Mais la situation est si inédite que tout était à craindre.

Disons tout de suite pour l’édification des lecteurs, que ce fut, et je répète les mots de la directrice, Sarah Chiarandini, une rentrée sereine.

Trois élèves en Grande Section, quatre en CP et huit pour le cours moyen 2 inaugurèrent les dispositions prises.

’Le fait de rentrer en petit nombre, me dira-t-elle, nous a permis de voir quels étaient les secteurs à améliorer. De petits ajustements ont été effectués au niveau de la signalétique pour arriver à l’école. Depuis plusieurs jours, tout le monde s’est remonté les manches pour accueillir les enfants dans les meilleures conditions possibles. Tous les acteurs qui gravitent autour de l’école, donnent beaucoup de leur temps et de leur énergie.

En ce qui concerne la classe, le rendement n’était pas au rendez-vous. Nous passons un temps énorme à nous laver les mains. Si cette situation perdure vraiment en septembre, je ne vois pas comment on pourra passer vingt élèves devant le lavabo aussi souvent.

Les élèves étaient heureux de se retrouver, mais ils étaient déçus de ne pouvoir jouer comme ils l’auraient souhaité. C’est l’école de tous les interdits alors que notre projet était de créer une école éco-sympathique avec la gestion des déchets, le jardinage. Le bilan de cette journée est plutôt serein, mais cela nous interroge beaucoup pour les mois à venir."

Merci à Sarah Chiarandini d’avoir répondu à nos questions et souhaitons-lui ainsi qu’à ses collègues de continuer à bien gérer une situation exceptionnelle.

Claude Laffargue

En photo de Une, les enfants dans la cour de récréation : fini, le foot ! Remplacé par la marelle, avec au lieu d'un unique ballon, des cailloux individuels pour tous. Tout a été étudié pour limiter les risques sanitaires.

Sarah Chiarandini, Claude Laffargue a été son instituteur en CM. Est-ce lui qui lui a transmis le virus ? ... Inoffensif, celui-ci.

En tout cas, plutôt que sa photo de l'époque en classe primaire, le Journal du Gers a préféré vous la faire découvrir attentive au milieu de ses élèves, lors de la dernière cérémonie commémorative du 11 novembre 2019.

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