« C’est sans précédent, des centaines d’établissements hospitaliers sont en grève, on n'en parle pas. Il y a une volonté de détruire l’hôpital public avec comme summum de provocation : supprimer la catégorie active pour les hospitaliers, c'est-à-dire l’âge d’ouverture des droits à la retraite à 57 ans », s’insurge Christophe Bukovec de la CGT santé.
De son côté, Evelyne Dupouy de FO santé renchérit : « L’hôpital nécessite des besoins constants, mais pas des perfusions pour calmer le personnel. Les médecins eux aussi suivent le mouvement par une démission administrative. Tous les EHPAD sont dans le rouge, la situation ne cesse de se dégrader, les économies de personnels deviennent drastiques ».
Quant à Christian Navarre, CGT retraite, celui-ci exprime « une vive inquiétude par rapport au besoin de santé pour la population gersoise vieillissante car comment allons nous la soigner dans des services de gériatrie avec un seul médecin ?»
Enfin, Claude Chouteau, président du Comité gersois pour le développement et la défense de l’hôpital public, conclut : « Nous pouvons parler de catastrophe sanitaire devant cette situation dégradée. Il faut un hôpital neuf et ne pas accepter une coopération privé-public car c’est toujours à l’avantage du privé qui bénéficiera des actes les plus rémunérateurs ».
Vendredi 14 février, à 10 h 30, aura lieu, place de la République, une manifestation où seront réunies les deux intersyndicales santé et retraites.