Le rendez-vous était fixé à 10 heures, ce jeudi 5 décembre, et nombreux étaient ceux qui avaient répondu à l’appel : 3 000 à 4000 manifestants, mobilisés pour contraindre le gouvernement à retirer son projet, avec la volonté de gagner.
Le temps de déployer banderoles et panneaux de revendications, le cortège se mettait en marche de la rue des Pyrénées vers la place de la Libération, à grand renfort de sonorisation.
Des très jeunes aux plus âgés, tous ont défilé dans l’unité, avec une même motivation autour des revendications concernant les retraites, la Sécurité Sociale, le niveau de vie, le climat…
Dans les rangs, aux côtés des syndicats, on trouvait des écoliers, des collégiens, des lycéens, des actifs, des chômeurs, des retraités, des enseignants, du personnel hospitalier, des pompiers du SDIS, des Gilets Jaunes…
À l’heure des discours, la GGT, FO, et la FSU ont rappelé la nécessité de rester mobilisés pour la retraite pour tous à 60 ans, mais aussi pour la défense des acquis sociaux. Des pays - comme la Suède ou le Chili – appliquant le régime des retraites par points ont été cités à titre d'exemples négatifs, pour prévenir d’une catastrophe. La CGT appelle à un nouveau rassemblement demain, à 11 heures, devant la gare d'Auch.
Très applaudie, Charlotte Bossy (UNL) a conclu par : « Le pouvoir, ils nous l’ont volé, il faut qu’on leur reprenne. On est là, et dans la durée ! ».
Un temps d’arrêt devant le MEDEF et la résidence du député LREM Cazeneuve, le cortège s’est rassemblé autour de la place de la Libération.